Oubliant le néant des sudistes et le corps de bien des nudistes, des Cajuns névrosés épiés par des Mormons rêvent à un an de gloire : « Quels beaux Noirs, ces géniteurs ! » en oubliant les grandes flèches de Comanches lents, ne parlant que de flèches muettes, parfois de flèche utile mais raillant sans se couper : « Oh, la flèche est manquée ! ». Quittons donc sans bonté les sables arides...
… et glorifions l’ère du sax. Amateur de sax et de fresques, le président Bill Clinton s’est-il jamais bien senti ferré et investi ? Toujours est-il qu’il a eu droit à de belles fêtes et plein de jeunesses. Une trompettiste à l’air assez bonasse et au son câlin extirpant une sourdine de sa malle, a tété son sax, et l’a lâché sans jouer. Mais sortant un « do » rigolard, Bill a joué du sax en plein Congrès. Le concert a duré et Bill a joué assis. Même des républicaines au Congrès irritées ont reconnu que sa vitalité aura fait plein de riches. Par la suite, en peine de sax, Clinton expose sa conquête de poupées : cet aimable Bill recherchait des meutes de belles journalistes pour combler le vide qu’il ressentait de façon incessante proposant à chaque stagiaire un choix pour la guider. Constatant qu’une certaine Monica ne manquait pas d’assurance quand elle tissait et avait beaucoup de temps pour ses dures luttes, il se sentait pris par une gangue lourde. Il la forçait à partir du bon pied avant de l’apaiser. Mais il ne souhaitait pas qu’elle révérât son élection. Trop de semonces l’ont poussé à rentrer dans le rang. On dit que relaxé par une galerie de sénateurs empâtés, bouchés et rieurs, l’insatiable Bill n’aurait pas voté ces félicitations-là. Fêlé après sa déstabilisation, Clinton, homme galant qui ne craint pas les coteries, n’a jamais été inerte pour chercher la paix. L’ex-présidente Hilary dit qu’il la fait mousser en laïussant. Il a toujours le sax enjoué. Mais c’est, malgré tout, un sax qu’est piteux…
Bienvenue aux États-Unis avec ses sax enjoués, ses nerveuses sudistes
et ses pourris qui rêvent de ciné
70 contrepèteries