Je connais une garde-manière des chemins de faire qui s'y entend bougrement bien pour déclencher les chicanes aux passages à mi-mots.
Elle sait bien que les mots trissent tant elle en à vu passer des locaux motifs, la garde-manière du passage à nigauds.
Mais comme maintenant tout est aux mots attisés il devient de plus en plus difficile d'apprécier l'écartement des voix , surtout quand elles se croisent les voix dans la partie des aiguillages appelée le cœur.
Elle regrette le temps où les lames des aiguillages ne cliquetaient pas toutes seules. A cette pensée, toujours la nostalgie l'es trains et ses amants de passage aussi à l'âme le vague ont.
Elle a encore dans l'oreille, le rythme endiablé des tenders sur bogies dansant leur twist SNCF pour la saluer.
Ce n'était pas dérailler que d'agiter alors son drapeau rouge en guise d'adieu au dragon de queue dont le fanal s' éteignait au loin dans la brume du soir.