Ca ne marche pas comme ça aux USA : la preuve ? Alors que Sanders enrichit le débat démocratique, Trump l'a quant à lui, trollé... Et les media du haut de leur puissance de conviction ont couvert jusqu'à la nausée le troll trump... tandis que Sanders n'a obtenu que des commentaires sceptiques et très condescendants. C'est leur choix... Y'a pas à dire...
On ne peut pas nier que les media nationaux ont fait leur choix. Pour faire la promotion de leur candidate... ils ont fait monter le monstre... ils ont mis en avant ce qu'il y avait de plus sale en Amérique en essayant de nous faire croire que l'Amerique était en train de succomber au cryptofascisme...
Le fascisme a été le dernier rempart contre le communisme dans les années 30. Il a été financé par de grands entrepreneurs... De grandes entreprises (américaines) se sont associées à l'effort de guerre nazi, Des compagnies pétrolières ont fourni du carburant à l'Espagne fasciste...
Pour les multinationales, le fascisme est une option... C'est quand même dingue : le Chili de Pinochet a expérimenté et appliqué les méthodes liberales de l'école de Chicago, chères à Friedman... bien avant les autres...
Donc c'est vous dire que "le tout sauf Trump"... comme uniqe altenative, pour les élections de novembre, ne risque pas de marcher avec les nouvelles générations de démocrates, ils sont tous pro-Sanders... Et je pense qu'un "Bernie or bust" positif... genre on ne vote pas pour Hillary parce qu'il ne faut pas donner la main à l'establishment dans ses positionnements tactiques mais on fait élire des candidats qui défendront le programme de Bernie Sanders, lors des législatives de novembre, me semble une alternative crédible pour assoir le mouvement de Bernie Sanders dans la durée.
En tous cas, je pense qu'on n'a pas fini d'entendre parler de Bernie Sanders en Amérique et en France... (où les media adoptent jusqu'à la caricature, les méthodes des "corporate media" américains )... Mais il semble qu'internet est en train de prendre 40% de l'audience de la campagne des primaires... comme quoi les Bernie bro ont fait leurs devoirs aux USA et on y trouve quantité d'étrangers et pas seulement des anglais, pour eux c'est de la folie... qui suivent la campagne des primaires, qui auparavant n'intéressait pas vraiment le monde (sauf pour Obama). La campagne de Sanders fait le tour du monde et a pris, au comble d'impertinence, toute la place...
L'enjeux pour les media Français, c'est de présenter Sanders après la bataille, genre " il a superbement perdu comme il devait perdre, alors... ben on vous dit après ce qu'il faut savoir. C'était une météorite, qui a disparu aussi vite qu'il est apparu. C'est vrai, il a un CV long comme le bras avec de vraies positions mais les Américains n'en veulent pas... Ils préférent Hillary ! La preuve ? Ceux qui disent que le parti démocrate a tout fait : l'avouable et surtout l'inavouable en empêchant des gens de voter, ben ce sont des populistes !" "D'autres crient à l'ILLUSION COLLECTIVE".
Tous les media sont tombés dans le piège, ainsi que les intellectuels et l'image qui me restera, en regard de ce que j'ai pu apprendre sur le net (mes enfants ont raison ça fait progresser en anglais) je les vois tous la main dans le pot à confiture... unis dans une même vaine complicité...
En France, à gauche, c'est morne plaine ! La campagne présidentielle ? On court après l'homme providentiel... Mais on a encore le choix, par exemple pourquoi ne pas se focaliser sur les législatives, transformer la campagne présidentielle en législatives debout avec un programme qui s'inspire de Sanders avec quelques variantes pour un pays qui a rétréci avec le nain et que le flan a ramolli... mais il faut le reconnaître, le flan a eu le mérite de dire tout fort ce que le PS murmure depuis des années : ou bien "le Front Populaire c'est fini"le socialisme, c'est fini !" "Et meme Capri c'est fini" Pourquoi ne pas faire une campagne hors media officiels... sur intenet... avec boycott des media "les mains dans la confiture..."
Pourquoi ne pas commencer tout de suite par exemple avec un 1er mai de proximité et debout.