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Billet de blog 1 mai 2014

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OBAMA N' ABANDONNEZ PAS LE CENTRAFRIQUE

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PRÉSIDENT OBAMA : N’ABANDONNEZ PAS LE CENTRAFRIQUE ! Si vous ne vous occupez pas de la République Centrafricaine, ce sera une partie de cette Afrique qui a vu naître votre père, que vous abandonnerez aux forces du mal. Malgré l’intervention des forces de la MISCA et de SANGARIS, malgré tous les efforts déployés sur le terrain, souvent avec des bouts de ficelle, la situation empire de jour en jour. Pour les Centrafricains c’est une descente aux abysses qui n'en finit pas. A BOGUILA, à 450km au nord de Bangui, 22 personnes environ ont été tuées.Quant aux derniers événements survenus à BOUKA, dans le nord du pays, ils sont consternants et terribles. Les responsables du gouvernement de Transition et les forces Internationales sur place semblent dépassés par les événements. Cette fois, ce sont des membres de l’O.N.G. MÉDECINS SANS FRONTIÈRES qui ont été assassinés. Des éléments de l’ex-Séléka avaient attaqué leurs locaux. Quand on s’en prend à ceux qui tentent de porter un message de bien, quand on tue, sans distinction, les plus faibles, enfants ou vieillards, c’est qu’on veut détruire le bien et instaurer le mal. En ce moment, là-bas, c’est la saison des pluies qui arrive, avec sa cohorte de maladies infectieuses Les enfants sont dénutritiions. Les paysans ne se rendent plus dans les champs pour les cultiver. Terrorisés par les ex-Séléka, les habitants abandonnent leurs misérables cases pour se réfugier dans les entrailles d’une forêt impénétrable et impitoyable. Et que dire des frontières du pays ? Vous qui traquez, dans le Haut M’BOMOU, Joseph Koli, le tueur d’enfants vous savez, Monsieur le Président, à quel point elles sont poreuses. Il faut tout faire pour que le pays ne devienne pas un sanctuaire de Boko-Haram et d’Al Qu’aida, venus de pays voisins. Car on a de plus en plus le sentiment d’assister à quelque chose qui ressemble à un plan concerté de partition : la sous-préfecture de Bossangoa ne va-t-elle pas devenir la tête de pont d’un ÉMIRAT dans le nord du Centrafrique ? Monsieur le Président des États-Unis d’Amérique, intervenez rapidement en Centrafrique. Empêchez la partition programmée d’un pays à la renverse, exsangue, au bord du gouffre. Sinon, il ne pourra jamais retrouver la sérénité, la fraternité et la concorde qui, jusqu’ici, unissaient ses habitants. Sans désarmement, sans dialogue, sans intangibilité des frontières, rien ne se fera en Centrafrique. C’est pourquoi, Monsieur le Président de la Première puissance du monde, il faut intervenir militairement en Centrafrique pour sauver la terre des Bantous d’une partition annoncée.A. DE KITIKI(30 avril 2014)

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