SARKOZY L'U.M.P ou "LE TEMPLE DU SOLEIL"

                                             SARKOYZ  L’U. M. P. ou «LE TEMPLE DU SOLEIL »

          Nicolas Sarkozy, le gourou de l’U.M.P. sitôt élu Président de la République en 2007, a désigné un Secrétaire Général en la personne de Jean-François Copé. Une démarche démocratique et républicaine aurait dû conduire à l’élection d’un nouveau Président de l’U.M.P par les militants. En procédant ainsi, Sarkozy a piégé le terrain de l’U.M.P. avec quelques mines anti-personnel qui sont en train d’exploser. On dirait une sorte de « Temple du Soleil », analogue à celui qui, en 1994, avait provoqué le suicide collectif de ses membres.

          Ce ne sont pas des « Casques bleus » qu’il faut dépêcher sur le terrain, c’est Handicap International, pour fournir des prothèses aux mutilés. Lamentable !

Comment se fait-il que des responsables, que l’on nous présente comme faisant partie de l’élite du pays, minés par leur ego, soient en train de décrédibiliser la chose politique ? Par leurs petits calculs personnels, ils poussent les citoyens, inquiets et déboussolés, dans les bras des aventuriers politicards, autrement dit, des bonimenteurs des partis extrêmes.

          Si Nicolas Sarkozy a organisé ce stratagème politique dans l’intention de se garder au chaud l’U.M.P. pour son éventuel retour, c’est réussi : bravo, l’artiste ! Dès lors que Fillon et Copé, en  gesticulations inutiles, sans l’étoffe du Chef rassembleur, s’éreintent en de vaines palabres, comme dans le royaume de Bokassa 1^er de Centrafrique, Sarkozy, aux yeux de beaucoup de militants U.M.P. apparaît comme une sorte de Messie. Comme le Chef suprême, comme celui qui, in fine, sortira l’U.M.P. des abysses. Mais - désolé pour les militants en perdition – Sarkozy est resté, pour la majorité des Français, celui  qui a fait  perdre à son parti toutes les élections qui ont eu lieu pendant son quinquennat…

          Aujourd’hui, l’U.M.P. se trouve scindé en deux : l’U.M.P. de Copé et le Nouveau Rassemblement U.M.P. de Fillon. Quelle galère, par Toutatis ! Ne faudrait-il pas  qu’un combat de Chefs  soit organisé par le truchement d’un duel, au petit matin, au Bois de Boulogne, pour désigner le Chef incontesté ?

               « On ne sort de l’ambiguïté qu’à son détriment. » (Cardinal de Retz)

1. A.    DE KITIKI

(27 novembre 2012)