AFRIQUE : L'AUBE DU CHANGEMENT

AFRIQUE L’AUBE DU CHANGEMENTGOUVERNANCE : LA NOUVELLE DONNE Partout sur le continent, les peuples d’Afrique rugissent. Se redressent pour dire non aux mauvaises gouvernances endémiques. Pour réclamer la démocratie et la justice sociale. Après ceux qui ont éliminé, THOMAS SANKARA ce visionnaire africain. Et qui ont été chassé du pouvoir au BURKINA FASO par les citoyens en colère. La rue a eu aussi raison de JOSEPH KABILA à Kinshasa. Il renonce à se représenter aux élections présidentielles. Il voulait changer la constitution, pour briguer un nouveau mandat. Un vent vivifiant de justice sociale et de démocratie, souffle sur le continent noir. Les derniers oligarques ne pourront plus, indument rester en tripatouillant, la constitution de leur pays à leur convenance. Pour se maintenir au pouvoir, a vitam æternam. ( A vie) Contre les espérances et le droit à la justice sociale de leur peuple. La donne politique a changée. Une nouvelle génération est décidée à redonner sa fierté à l’Afrique et aux Africains. Les derniers oligarques doivent faire leur examen de conscience, et renoncer à toute manipulation de la constitution. Afin de rester au pouvoir. Rien ne sera plus comme avant, sur ce continent si martyriser. C‘est l’aube du changement qui se pointe. Le vulgum pecus (le bas peuple) réclame justice sociale et démocratie.SÉCURITÉ DU CONTINENT La sécurité de l’Afrique ne peut-être assurée que par les Africains eux-mêmes. L’aide des pays amis ne peut se concevoir que sous forme d’assistance technique, logistique et de renseignements. Sans s’immiscer, d’une manière obscure ou autre, dans les politiques intérieures. La débandade d’un grand pays du continent comme le Nigéria est insupportable pour tous les Africains. La gestion calamiteuse, et la mauvaise gouvernance des dirigeants politiques. La corruption généralisée des officiers militaires, ont fait surgir d’une ombre maléfique l’hydre BOKO-HARAM. BOKO-HARAM est une succursale de l’Etat Islamique et d’AL-QUEDA en Afrique. Ce sont des djihadistes du salafisme, qui sont déterminés à abattre la démocratie et la laïcité. Afin d’établir dans le monde entier, un ordre nouveau, régie par la charia. Désormais, pratiquement tous les jours des actes terroristes insoutenables, nous plongent dans l’effroi et nous rappellent leur détermination. BOKO-HARAM ne menace pas seulement l’Afrique. Mais l’Europe et l’Amérique aussi. Il faut saluer l’initiative du Tchad malgré les errements de son Président IDRISS DEBY en Centrafrique. Qui est le premier pays africain à se joindre au Cameroun et au Nigéria, pour combattre BOKO-HARAM. Depuis, un certain nombre de pays africains ont rejoint le fleuron de cette force inter africaine. Mais qui donc finance et arme BOKO-ARAM ? Est-ce concevable qu’une bande de terroristes, ébranle à ce point, un grand pays riche et peuplé comme le Nigéria ? Tout se passe comme ci des forces obscures ont intérêt à ce que le Nigeria, le Centrafrique, et d’autres pays africains sombrent dans la balkanisation. La coalition militaire africaine doit être soutenue, et devenir pérenne. L’Union Africaine (U.A.) doit sortir de sa torpeur. Prendre la tète du combat pour la sécurité de l’Afrique et de sa dignité. L’Afrique du nord doit aussi prendre sa part de responsabilité et rejoindre cette coopération militaire inter africaine. A terme, le Maghreb est aussi menacé. On ne peut pas lutter contre les obscurantistes chacun dans son coin.ÉCONOMIE ET CROISSANCEIl n’a pas si longtemps, quand les spécialistes occidentaux dissertaient sur l’économie mondiale. L’Afrique n’était pas citée. L’Afrique et les Africains étaient des quantités négligeables. C’était du mépris. Aujourd’hui, le continent noir est devenu le nouvel eldorado d’un occident en crise. Tandis que les européens sombrent dans la déprime, avec une croissance en berne. Pendant que, déboussolés ces mêmes européens croient de plus en plus aux chants des sirènes des parties d’extrême droite. Avec leurs sémantiques xénophobes,, de racistes et antisémites. Qui rappellent furieusement les années 30 avec leurs cohortes de malheurs. Beaucoup de pays d’Afrique ont une croissance frôlant les 8 pour cent. Une nouvelle génération d’Africains, diplômés des meilleurs universités et grandes écoles, regagnent de plus en plus leur continent. Pour mettre leurs savoir au service de leur continent. En cela aussi, rien ne sera comme avant. Le tout est de savoir, comment les Africains vont négocier cette nouvelle donne. Vont-ils se laisser abuser par ces nouveaux courtisans. Ou vont-ils imposer les désidératas des Africains. Désormais, le mot d’ordre sur le continent doit être. Donnant donnant. Gagnant. Gagnant. C’est aussi i le moment, pour le Centrafrique, de relancer le projet de la construction du chemin de fer Bangui-Douala. Le chaos finira bien par s’arrêter un jour. On parlait déjà sous la colonisation française, de ce projet, pour désenclaver l’Oubangui-Chari. Barthélemy Boganda père de la Nation Centrafricaine, a repris ce dessein salutaire pour le développement du pays. Avant de mourir prématurément dans un accident d’avion dont les causes ne sont pas encore élucidées. Il ne faut pas que, ce regain subit d’intérêt des hommes d’affaires occidentaux et autres pour l’Afrique, tourne au détriment des Africains comme avant. La vigilance doit être de mise sur tout le continent.« Si le cours d’eau change d’itinéraire, le crocodile est obligé de le suivre » ( Proverbe africain.) Akouissonne Joseph 15 février 2015