CENTRAFRIQUE : PLÉTHORE DE CANDIDATSAUX PRÉSIDENTIELLES QUARANTE CANDIDATS ? Pour l’instant, ils sont quarante. Quarante candidats à postuler à la Présidence de la République Centrafricaine. Certains sont des revenants qui, ayant appartenu aux gouvernements précédents, n’ont apporté que le chaos dans le pays. Notons que, dans les rangs des prétendants, on ne compte que deux femmes. Et la parité, alors ? De toute façon, quarante candidats, c’est trop. Ce n’est pas sérieux. Il ne s’agit pas d’un concours de beauté, il ne s’agit pas d’un jeu. Le sang coule toujours dans ce pays qui semble être damné. La paix est loin d’être acquise pour ce peuple en souffrance depuis si longtemps. N’y a-t-il pas mieux à faire que polluer l’espace politique centrafricain ? Que veulent-ils, que cherchent-ils, ces candidats ? Derrière quelle échalote courent-ils ? Qu’ont-ils de nouveau à proposer pour répondre aux attentes de la population ? Quels sont leurs plans pour rebâtir un état en déliquescence ? Cette situation n’augure rien de bon pour ce peuple martyr. Postuler à la magistrature suprême du pays n‘est pas un jeu. Tout se passe comme si, pour ces candidats, l’état juteux était une proie à se disputer.DES RÈGLES POUR ÉCHAPPER AUX TURPITUDES DU PASSÉ1. Le Conseil de la Transition Nationale, après avoir consulté le peuple, devrait établir des règles claires pour fixer les conditions de candidature :• en démocratie, on ne peut pas empêcher les citoyens de se présenter, ni réduire drastiquement le nombre des postulants. Il faudra donc se tourner vers le peuple : c’est lui qui décidera du nombre de candidats à ne pas dépasser.• il faudra examiner à la loupe le sérieux des postulants : vérifier l’état de leur patrimoine, déterminer son origine, rappeler leur passé politique, évaluer leurs propositions pour sortir le pays de la crise sociétale et économique dans laquelle il est plongé, tenir compte de leurs accointances avec des pays étrangers.• aucun candidat condamné par la justice ne pourra se présenter.• tous les postulants devront se déclarer laïcs, car La République Centrafricaine est Laïque, Démocratique. Une et Indivisible.• ils seront tenus de prêter serment devant le peuple avant toute candidature. 2. Il faudra organiser des primaires, pour départager les candidats avant le premier tour. Elles seront ouvertes à tous – et non réservées aux militants des partis. Le Conseil National de la Transition doit tout faire pour que la parité homme/femme soit instituée. Seuls, les deux premiers issus des primaires participeront au premier tour de l’élection présidentielle.- Un comité de surveillance sera institué, composé à parts égales de représentants de la société civile centrafricaine et des organisations internationales. - Tout candidat convaincu de campagne à connotation tribale, régionale, religieuse ou ethnique, sera suspendu et exclu de la course à la Présidence. - Le financement des campagnes doit être assuré par les seules cotisations des militants et les dons des sympathisants. Les noms des groupes ou hommes et femmes d’affaires qui financeront les candidats doivent être rendus publics.- . Le remboursement des frais de campagne aux candidats se fera s’ils atteignent 10% des suffrages.D’autres suggestions peuvent être envisagées.Celles qui précèdent n’ont pas d’autre but que celui de réveiller les consciences. Il faudra que chaque Centrafricain poursuive la réflexion et apporte sa pierre à l’édifice.ALLA GBOU NI NGANGOU ! ALLA ZIA NI A TI PEPE !(Tenez bon ! Ne laissez pas tomber ! )- A. DE KITIKI (13 mars 2015)
Billet de blog 17 mars 2015
CETRAFRIQUE: ELECTIONS PR2SIDETIELLES PLETHORE DE CANDIDATS
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