CENTRAFRIQUE L’INTÉGRITÉ MENACÉE D’UNE NATIONLES RESPONSABLESEst-ce la mort d’une République, d’une Nation ? Offertes d’une manière sacrificielle, aux prédateurs étrangers par ses propres fils et filles. Depuis la mort de Barthélemy Boganda père de la Nation Centrafricaine. Le sinistre glas ne cesse de sonner pour cette République à l’indépendance fictive. Le peuple affamé et déboussolé, se morfond dans un dénuement insensé. Pendant que, ceux qui s’emparent du pouvoir par la force, se repaissent avec les deniers de l’État. S’enrichissent outrageusement. En pillant le pays, avec le concours de soit-distants pays amis. Les fusils ont remplacé les urnes dans ce pays singulier. On accède au pouvoir que par la force des coups de canon. A l’occasion, des pays étrangers, surtout la France, ancienne puissance colonial, adoubent et protègent, ces régimes corrompus et despotiques. Pour sauvegarder ses intérêts. Pendant que, l’ensemble des pays d’Afrique progressent. La République Centrafricaine régresse. Les coups d’Etats succèdent aux coups d’états. Les chaos sanglants, génèrent les massacres inter communautaires. Des pouvoirs faibles, antipatriotiques, qui donnent l’impression, d’être soumis aux diktats des forces étrangères. Leurs gesticulations politiciennes et démagogiques ont montré leur limite, à assurer le développement, la réconciliation et la sécurité du pays.TOUS LES PAYS DE LA SOUS /RÉGION MENACES Il est urgent, de changer de personnel politique. Choisi par le peuple Centrafricain souverain. Capable de gérer le pays, avec rigueur et probité. Il est surtout urgent de rénover, et de former des soldats centrafricains patriotes et citoyens. Il est inconcevable d’imaginer une Nation sans Armée Nationale. Si la peur des coups d’états n’avait pas poussé, certains dictateurs centrafricains. A dépouiller l’Armée Nationale de ses moyens et à la rendre obsolète. Le pays ne serait pas aujourd’hui, à la merci des aventuriers étrangers qui menacent de l’envahir.S’UNIR CONTRE LA SELEKA ET BOKO6 HARAM Le Cameroun et le Tchad, sont déjà soumis aux coups de boutoir des islamistes de Boko-Haram. Qui ont fait allégeance, à l’État Islamique. Chaque jour, les attentats aveugles, de Boko-Haram, frappent le Tchad et le Cameroun et le Nigeria. Semant la terreur, avec leurs lots de corps déchiquetés. En Centrafrique, ce qui était prévisible est malheureusement, entrain de se concrétiser. On apprend que des vagues de groupes armées. Ex-SELEKA, et mercenaires étrangers sont entrain de s’ébranler vers Bangui, pour l’envahir. Des éléments de la MINUSCA et des SANGARIS tentent de les,stopper. Ils ont du mal. Il faudra penser aussi, sérieusement à former les populations menacées à, l’autodéfense. Et les armer.LES ABERRATIONS POLITIQUES DE LA FRANCE ET DE L’ O. N. U. Des graves erreurs avaient été commises par l’ O.N.U. et la France dès l’installation des Autorités de la Transition. Il faudra un jour expliquer aux Centrafricains. Pourquoi, on a laissé se retirer, les rebelles avec armes et bagages. Qui occupent aujourd’hui, une bonne partie du territoire centrafricain. Qui ne cesse de narguer le pouvoir central. Expliquer les raisons qui prévalurent, à ces aberrantes décisions suicidaires. Les ex-SELEKAS, qui menacent d’envahir la capitale centrafricaine, Justifient leurs forfaitures, par des promesses, non tenues par les Autorités de la Transition. Qu’a- t- on promit aux séparatistes ? Pourquoi les, a-t-on laissé cogéré, le pays dans l’ombre du gouvernement de la transition, et ainsi préparer le chaos pour s’emparer du pouvoir ? Les autorités de la transition semblent avoir trahi. En concluant secrètement, un pacte diabolique avec les ex-SELEKAS. Les Centrafricains, exigeront des comptes, aux dirigeants qui, par faiblesse ou opportunisme, ont laissé sombrer le Centrafrique.On apprend, avec stupéfaction que les autorités de la Transition ont entamé des négociations avec les séditieux et les séparatistes. On ne négocie pas avec des rebelles tueurs. On les combat et on les désarme. Si le Centrafrique avait une armée digne de ce nom, elle aurait, épargné aux autorités de la transition, cette ultime humiliation. Aux Centrafricains, les calvaires qui n’en finissent pas. Un gouvernement légal, même de transition, ne doit pas négocier avec des rebelles armés. Il faut bien entendu négocier la paix, par tous les moyens. Mais au préalable, désarmer les rebelles. Les séditieux séparatistes qui ne connaissent que le langage de la violence et de la force, pensent souvent que les négociations sont des signes de faiblesse.URGENCELa gravité de la situation et Le péril imminent, qui menacent, la République Centrafricaine. Obligent la communauté internationale et les autorités de la transition, à changer de braquet. La communauté internationale doit augmenter ses effectifs militaires. La France, le, principal acteur en Centrafrique, doit revenir sur son désengagement partiel, et augmenter, les effectifs des SANGARIS. Aider à former, et revitaliser l’Armée Nationale Centrafricaine. Surtout, sévir contre les ex-SELEKAS qui ne veulent pas, déposer les armes. Libérer les régions, occupées par les groupes de rebelles Sélékistes. Appréhender, désarmer les mercenaires, et les renvoyer dans leurs pays. Il faut cesser les conciliabules, avec les séparatistes. Beaucoup, de Centrafricains surtout la jeunesse outrée et révoltée, pensent à juste titre qu’on négocie l’avenir de leur pays et le leur, sans les y associer. Une révolte sourde couve dans le tissu social centrafricain. Si les Autorités de la Transition, ne démontrent pas rapidement, qu’ils ouvrent pour le bonheur des Centrafricains et de leur pays. Leur crédibilisé sera définitivement compromise. Malgré les calculs politiciens, et les soumissions aux diktats des parrains étrangers, pour rester illégalement au pouvoir. Le citoyen centrafricain, en a assez qu’on le prenne pour un abruti inculte. Si, les choses continuent, à se dégrader, il va prendre ses responsabilités, et passer à l’action. Le seul lieu qui lui reste pour s’exprimer sera alors les rues de son pays. Il criera comme Victor Hugo : « Vous avez la force, il nous reste le droit » AKOUISSONNE JOSEPH 19 OCTOBRE 2015
Billet de blog 19 octobre 2015
CENTRAFRIQUE: L' INTEGRITE MENACEE D'UNE NATION
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