R.C.A. LA RÉCONCILIATION LE FRÉMISSEMENTDÉMENTIR LES PESSIMISTESMalgré les pythies. Malgré les horizons assombris et sinistres. Malgré les blessures. Tel des Himalaya. L’espoir lentement, mais surement renait. Un vent d’une nouvelle fraternisation, souffle à nouveau sur le pays des Bantous. De partout nous parviennent les échos d’une population qui en assez. Qui souffre depuis très longtemps. Tous les jours, pas moins de vingt morts en moyenne sur tout le territoire. Les déplacés de l’intérieur, qui ne veulent pas rentrer chez eux. Pour cause d’insécurité persistante. C’est légitime. Les gens qui vont travailler dans les champs laA peur au ventre. Les enfants qui ne se rendent plus, en classe. Ce pays en souffrance, coincé au purgatoire veut, souhaite, aspire, avec force à la Réconciliation, Nationale. Au pardon mutuel entre Centrafricains musulmans et chrétiens. La renaissance du Centrafrique dépendra au préalable d’un dialogue Nationale. Initié par les responsables de la Transition. Il faut dans un premier temps, tendre la main à tous les Centrafricains. Sans exclusif ni ostracisme. Pour ceux qui ont plongé leur pays dans le chaos sanglant. On va ester, devant les tribunaux centrafricains et le C.P.I. Quand la sérénité reviendra et que la concorde régnera à nouveau entre les Centrafricains.DIALOGUE ET SÉCURITÉ Il devient urgent, et impératif de poser la question cruciale des Forces Armées Centrafricaines. (F. A.C.A.). Il n’est pas supportable, de voir un pays souverain, empêché d’avoir sa propre armée pour sa sécurité. Il faudra que l’on dise aux Centrafricains pourquoi l’O.N.U. a dit non à la Présidente de la Transition. Quand elle a souhaité réarmer et équiper les Forces Centrafricaines. Les tonnes d’armes saisies, à Bangui sur le territoire centrafricain appartiennent à Qui ? C’aurait pu être un début de solution pour les Forces Centrafricaines. Le désarmement des factieux, et bandes incontrôlées. Les petits trafiquants d’armes des quartiers. Peuvent efficacement être neutralisé, que par une Armée Nationale qui connait les coins, et recoins de son pays. Il faut rendre la F.A.C.A. opérationnelle. Les envoyer dans les quartiers, pour fouiller maison par maison Débusquer les armes illicites et appréhender les possesseurs. La Présidente de la Transition avec son Gouvernement doivent affirmer la souveraineté du Centrafrique. Exiger le réarmement des Forces Armées Centrafricaines. Un pays souverain ne peut pas indéfiniment confier la Défense de son territoire à des pays étrangers. C’est une tutelle qui ne dit pas son nom.Les Centrafricains patriotes pensent surement la même chose. SAGARIS et la MISCA ont accompli pas mal de choses. Mais force est de constater que l’insécurité persiste toujours dans les quartiers. Sans la présence de l’Armée Nationale le désarmement et le surgissement de la paix risque d’être compliqués. Il faudra aussi prendre garde à écouter tous les Centrafricains. Surtout les jeunes. Un dicton centrafricain dit ceci : « Quand les éléphants se battent, c’est l’herbe qui souffrent » De Kitiki Akouissonne, 20/04/2014.
Billet de blog 20 avril 2014
R.C.A: RECONCILIATION:LE FREMISSEMENT
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