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Billet de blog 23 février 2015

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DES DIAMANTS DE BOKASSA NAUX TURPITUDES DE LA H.S.B.C EN CETRAFRIQUE

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CENTRAFRIQUE :DES DIAMANTS DE BOKASSA AUX TURPITUDES DE LA H.S.B.C. (HONGKONG SINGAPOUR BANK CORPORATION) LES DIAMANTS DE LA MORT POUR FINANCER LES GROUPES ARMÉS REBELLES 14 février 2015 : dans un article retentissant, le quotidien français Le Monde évoque les turpitudes de la H.S.B.C. en Centrafrique. Le journal détaille les pratiques illégales des trafiquants de diamants de tout poil, acoquinés avec cette banque d’argent sale - ou mal acquis. L’organisme a, aujourd’hui, la justice de plusieurs pays à ses trousses. Banque britannique, H.S.B.C. a d’abord servi à financer le commerce – dont celui de l’opium - en Extrême-Orient, puis elle s’est spécialisée dans le blanchiment d’argent et l’ouverture de comptes illégaux dissimulés dans des paradis fiscaux. C’est elle qui, aujourd’hui, est partie prenante dans le chaos centrafricain. En effet, l’ex-Séléka a reçu une grande part de son financement des mains de trafiquants centrafricains d’origine étrangère. Le plus connu - le plus riche aussi – s’appelle : ABDULKARIM DAN AZOUMI. C’est un musulman installé aujourd’hui en Belgique, à Anvers. Il a quatre femmes et dix-huit enfants. Autodidacte, il a commencé comme vendeur de cigarettes au détail… Depuis, il a fait fortune en trafiquant des diamants centrafricains. Aujourd’hui, il possède une compagnie aérienne, la MINAIR. Et il a ses entrées à la H.S.B.C. C’est avec cette dernière qu’il organise les circuits illégaux d’exportation de diamants. L’O.N.U. a fermement accusé ABDULKARIM DAN AZOUMI d’être l’un des financiers de l’ex-Séléka. Mais n’a-t-il pas pu manœuvrer au vu et au su du Gouvernement de la Transition ? Celui-ci a-t-il élevé une quelconque protestation contre les agissements de H.S.B.C. ? A défaut de porter plainte devant les tribunaux centrafricains, les autorités du pays devraient lancer un mandat d’arrêt contre tous les trafiquants des diamants centrafricains et saisir leurs biens, afin de réparer l’injustice faite au trésor de la R.C.A et au peuple centrafricain. Quand le Gouvernement de Transition revêtira-t-il enfin les habits du patriotisme pour enrayer les actions néfastes de ceux qui dépouillent, depuis si longtemps, le pays des Bantous ? DE BOKASSA A H.S.B.C. Depuis mai 2013, la République Centrafricaine est suspendue du Processus de KIMBERLEY : normalement, aucun diamant centrafricain ne peut être exporté, pour éviter d’alimenter les caisses de mouvements rebelles et séparatistes. Or, c’est exactement le contraire qui se produit dans ce pays, en violation des directives internationales. Les dirigeants de la R.C.A. sont-ils impuissants ? Ou corrompus et complices ? Il fut un temps où Jean-Bedel BOKASSA offrait, à chaque visiteur de marque, un écrin garni de diamants. Son couronnement de pacotille fut en partie financé par les diamants centrafricains. A l’époque, personne n’avait bronché. Tout le gotha mondial s’était précipité à Bangui pour les agapes indécentes du couronnement… Mais, aujourd’hui, la population en a assez d’être spoliée et privée de ses ressources naturelles. Elle ne va plus demeurer impassible face au racket. Le mûrissement politique du citoyen centrafricain va le conduire à réclamer de plus en plus de justice. Car il faut impérativement que le peuple se réapproprie ses ressources naturelles. Il faut extraire ces richesses des griffes des prédateurs étrangers corrupteurs pour les affecter au développement du pays. Pendant que certains responsables centrafricains, complices des rufians étrangers, s’enrichissent outrageusement, la population végète encore dans une crasse noire. Hôpitaux, dispensaires, écoles et universités sont en ruines. Situation calamiteuse aggravée par la mauvaise gouvernance du pays. L’un des objectifs prioritaires du gouvernement devrait être la mise en place d’une véritable politique minière, qui protègerait les matières premières, encadrerait leur commerce et leur réexportation afin de les mettre au service de la Nation centrafricaine. « ALLA GBOU NI NGANGOU ALLA ZIANI A TI PEPE ! »(Tenez bon ! Ne laissez pas tomber ! ) A. DE KITIKI (22 février2015)

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