ELECTIONS DEPARTEMENTALES: LES SONDAGES E QUESTION

FRANCE ÉLECTIONS DÉPARTEMENTALES : LES SONDAGES EN QUESTIONL’EMBALLEMENT DES CHIFFRES Qu’il était ardu de se retrouver dans les pronostics des instituts de sondages. Le soir des élections départementales. D’un plateau de télévision à l’autre, bien malin celui qui pouvait dire quel parti politique était en 2ème 3ème position. Après avoir martelé pendant plusieurs semaines, que le Front National était devenu le premier parti de France. Après avoir annoncé le retour fracassant et gagnant de Nicolas Sarkozy. Après avoir pronostiqué l’arrivée en pôle position du F.N. au premier tour des élections départementales. Après avoir prédit pour le Parti Socialiste la pire des bourrasques qui allait le disloquer. Les sondeurs, les journalistes et les commentateurs avaient beaucoup de mal à reconnaitre leurs erreurs d’appréciation et commenter le ballet des chiffrés contradictoires. « L’erreur est humaine » dit le dicton. Au lieu de reconnaitre, qu’ils se sont trompés, et s’excuser auprès des Français. Ils se sont éreintés à dire qu’ils ne se sont pas trompés. Dans quel pays vivons-nous ? Que fait le La Commission Supérieure de l’Audiovisuel (C.S.A.)LE POUVOIR DES MÉDIAS ET DES JOURNALISTESDe nos jours, ce sont les médias qui façonnent, et orientent inconsciemment, ou pas les opinions publiques. Des émissions de radio, aux relents café du commerce ou brèves de comptoir « Front National premier parti de France… Sarko est de retour… Le P. S. va dégustera… A force, le versatile public s’en n’imprègne par mimétisme. Allez dans un village reculé de la France. Où, il n’y a ni Arabe ni Noir ni Jaune ni Peau rouge. Demandez aux habitants pourqoi ils votent Front National : Un peu agacés, ils vous répondront ; « Avec tout ce qu’on voit à la télé… » C’est dire combien les journalistes, les médias, les sondeurs et autres politologues, par leurs commentaires peuvent façonner et orienter les opinions pliques. Les journalistes devraient faire un peu plus de pédagogie. Appliquer des règles de déontologie strictes. Au lieu de donner l’impression d’être gagner par le panurgisme. Victor Hugo disait à juste titre ; « nous sommes tous les jardiniers de la Démocratie… » Les journalistes en premiers. Il faut être prudent. Se garder de pronostiquer hâtivement, l’effondrement du Parti Socialiste. Et l’imaginaire marée bleue Marine Le Pen. La précipitation est un piège pour les journalistes. Un journaliste digne de ce nom doit être habité par la recherche inlassable de la vérité. Le journalisme citoyen est à ce prix. A. DE KITIKI 26 mars 23015