LES MEDIAS, LES ANTI-MARIAGE POUR TOUS ET LES POLITIQUES
Les pavés parisiens sont livrés, depuis environ deux mois, à des manifestants qui menacent la cohésion nationale. Au départ, c’était une contestation légitime. En France, la constitution garantit le droit de manifester.
Mais, très vite, Frigide Barjot, l’initiatrice et l’égérie de l’anti- mariage pour tous, après avoir laissé des éléments d’extrême droite infiltrer sa contestation, s’est retrouvée dépassée par les événements et réduite à verser des larmes de crocodile sur le plateau du « Grand 8 » de la chaîne D8.
A observer de plus près ces mouvements de contestation, on constate leur basculement vers une mise en cause d’un pouvoir de gauche, régulièrement et démocratiquement élu par le peuple français. Il est vrai que, pour la droite, la gauche ne peut arriver au pouvoir que « par effraction ». Même démocratiquement élue, elle est tellement insupportable pour la droite que celle-ci n’hésite pas à assimiler sa victoire à un holdup.
L’U.M.P. en miettes, minée et déboussolée par ses luttes fratricides, en panne de propositions politiques pour les Français, a opté pour la politique du pire dans la rue. Désertant les bancs de l’Assemblée Nationale, ou alors ne cessant d’y vociférer. Allant jusqu’à mettre en cause, et en l’insultant, un Président de la République élu il y a à peine un an. Un député, le visage couperosé, a violemment apostrophé, pendant les questions au gouvernement, la Garde des sceaux, Christiane Taubira, en l’accusant de « tuer des enfants » Certains prononcent son nom avec tellement de haine dans la voix que l’on pourrait, à juste titre, imaginer qu’ils pensent : « la sorcière noire » Ce sont là des comportements de factieux. Ils ont rejoint ces bandes aux accents maurrassiens qui agressent les forces de l’ordre et les citoyens homosexuels. « C’est le printemps français ! braillent-ils.» Non ! C’est le printemps de l’anti-France. Une coalition hétéroclite. Le rassemblement de toutes les religions - catholique, musulmane, juive - qui, en temps normal, ne se rapprochent pas, mais qui, pour l’occasion, communient ensemble dans la haine de la démocratie et de la République.
En mêlant sa voix aux cris haineux des manifestants anti-mariage pour tous, l’U.M.P. se décrédibilise d’emblée pour le jour où l’alternance jouera en sa faveur. Voir les élus de la droite parlementaire U.M.P., ceints de leur écharpe tricolore, au coude à coude avec les nervis du GUD, des Identitaires et des curés traditionalistes en soutane, c’est dangereux et pathétique. L’U.M.P., le parti qui se proclame héritier du gaullisme, a-t-il oublié la tentative d’assassinat du Général au Petit-Clamart ? Les factieux qui avaient fomenté ce pronunciamiento étaient les précurseurs de cette droite extrême, qu’ont côtoyée certains députés U.M.P. pendant la manifestation anti-mariage pour tous.
Pendant que la rue a remplacé l’Assemblée Nationale, lieu où siègent les représentants du Peuple, la presse française s’enlise dans des commentaires lisses, sans investigation sur ceux qui, profitant de la crise, veulent solder les acquis de 1789, de 1945 et de 1968. Au lieu de faire œuvre de pédagogie, elle ne s’attache qu’au factuel. Quand aux chaînes de T.V. d’informations en continu, c’est Frigide Barjot, en veux-tu en voilà !
La France traverse une mer de peur, d’angoisse et d’inquiétudes. Coincé par l’Europe, aucun gouvernement français ne trouvera de solution. Le monde change. L’Occident n’est plus le seul à décider de la part du gâteau. Des nations, hier dominées et pillées, émergent de la nuit des temps. Leur tête commence à sortir des abysses. Il faut apprendre à compter avec elles et à les respecter.
Le rôle d’une presse citoyenne, ce n’est pas de faire du suivisme, de caresser la vox populi dans le sens du poil - surtout en temps de crise aiguë. Le rôle d’une presse digne de ce nom, ce n’est pas de jouer à la Pythie, pour affoler une population au bord de la crise de nerfs. Le rôle des journalistes, c’est de susciter des débats citoyens. De faire de la pédagogie. D’expliquer et de rappeler aux Français leur histoire : 1789, 1945, 1968 ….De mettre en valeur leurs potentialités créatives. De les alerter contre les extrêmes dont les programmes politiques mèneraient la France au bord du chaos. Ces fossoyeurs de la démocratie et de la République sont là, tapis dans les manifestations. Attendant, tels des crocodiles ne dormant que d’un œil dans le marigot, l’opportunité, de gober la Démocratie. La sclérose qui guette la presse française, c’est l’impression de voir, dans les grands médias, les mêmes individus qui commentent, depuis des lustres, la pensée libéralo-financière, devenue la doxa.
Il est grand temps que les journalistes français assument avec courage le quatrième pouvoir qui est le leur. Qu’ils deviennent des non-alignés, uniquement préoccupés par la recherche de la vérité.
« C’est la cendre que l’on croit éteinte qui brûle la maison » (Proverbe africain)
- A. DE KITIKI
(28 avril 2013)
LES MEDIAS, LES ANTI-MARIAGE POUR TOUS ET LES POLITIQUES
Les pavés parisiens sont livrés, depuis environ deux mois, à des manifestants qui menacent la cohésion nationale. Au départ, c’était une contestation légitime. En France, la constitution garantit le droit de manifester.
Mais, très vite, Frigide Barjot, l’initiatrice et l’égérie de l’anti- mariage pour tous, après avoir laissé des éléments d’extrême droite infiltrer sa contestation, s’est retrouvée dépassée par les événements et réduite à verser des larmes de crocodile sur le plateau du « Grand 8 » de la chaîne D8.
A observer de plus près ces mouvements de contestation, on constate leur basculement vers une mise en cause d’un pouvoir de gauche, régulièrement et démocratiquement élu par le peuple français. Il est vrai que, pour la droite, la gauche ne peut arriver au pouvoir que « par effraction ». Même démocratiquement élue, elle est tellement insupportable pour la droite que celle-ci n’hésite pas à assimiler sa victoire à un holdup.
L’U.M.P. en miettes, minée et déboussolée par ses luttes fratricides, en panne de propositions politiques pour les Français, a opté pour la politique du pire dans la rue. Désertant les bancs de l’Assemblée Nationale, ou alors ne cessant d’y vociférer. Allant jusqu’à mettre en cause, et en l’insultant, un Président de la République élu il y a à peine un an. Un député, le visage couperosé, a violemment apostrophé, pendant les questions au gouvernement, la Garde des sceaux, Christiane Taubira, en l’accusant de « tuer des enfants » Certains prononcent son nom avec tellement de haine dans la voix que l’on pourrait, à juste titre, imaginer qu’ils pensent : « la sorcière noire » Ce sont là des comportements de factieux. Ils ont rejoint ces bandes aux accents maurrassiens qui agressent les forces de l’ordre et les citoyens homosexuels. « C’est le printemps français ! braillent-ils.» Non ! C’est le printemps de l’anti-France. Une coalition hétéroclite. Le rassemblement de toutes les religions - catholique, musulmane, juive - qui, en temps normal, ne se rapprochent pas, mais qui, pour l’occasion, communient ensemble dans la haine de la démocratie et de la République.
En mêlant sa voix aux cris haineux des manifestants anti-mariage pour tous, l’U.M.P. se décrédibilise d’emblée pour le jour où l’alternance jouera en sa faveur. Voir les élus de la droite parlementaire U.M.P., ceints de leur écharpe tricolore, au coude à coude avec les nervis du GUD, des Identitaires et des curés traditionalistes en soutane, c’est dangereux et pathétique. L’U.M.P., le parti qui se proclame héritier du gaullisme, a-t-il oublié la tentative d’assassinat du Général au Petit-Clamart ? Les factieux qui avaient fomenté ce pronunciamiento étaient les précurseurs de cette droite extrême, qu’ont côtoyée certains députés U.M.P. pendant la manifestation anti-mariage pour tous.
Pendant que la rue a remplacé l’Assemblée Nationale, lieu où siègent les représentants du Peuple, la presse française s’enlise dans des commentaires lisses, sans investigation sur ceux qui, profitant de la crise, veulent solder les acquis de 1789, de 1945 et de 1968. Au lieu de faire œuvre de pédagogie, elle ne s’attache qu’au factuel. Quand aux chaînes de T.V. d’informations en continu, c’est Frigide Barjot, en veux-tu en voilà !
La France traverse une mer de peur, d’angoisse et d’inquiétudes. Coincé par l’Europe, aucun gouvernement français ne trouvera de solution. Le monde change. L’Occident n’est plus le seul à décider de la part du gâteau. Des nations, hier dominées et pillées, émergent de la nuit des temps. Leur tête commence à sortir des abysses. Il faut apprendre à compter avec elles et à les respecter.
Le rôle d’une presse citoyenne, ce n’est pas de faire du suivisme, de caresser la vox populi dans le sens du poil - surtout en temps de crise aiguë. Le rôle d’une presse digne de ce nom, ce n’est pas de jouer à la Pythie, pour affoler une population au bord de la crise de nerfs. Le rôle des journalistes, c’est de susciter des débats citoyens. De faire de la pédagogie. D’expliquer et de rappeler aux Français leur histoire : 1789, 1945, 1968 ….De mettre en valeur leurs potentialités créatives. De les alerter contre les extrêmes dont les programmes politiques mèneraient la France au bord du chaos. Ces fossoyeurs de la démocratie et de la République sont là, tapis dans les manifestations. Attendant, tels des crocodiles ne dormant que d’un œil dans le marigot, l’opportunité, de gober la Démocratie. La sclérose qui guette la presse française, c’est l’impression de voir, dans les grands médias, les mêmes individus qui commentent, depuis des lustres, la pensée libéralo-financière, devenue la doxa.
Il est grand temps que les journalistes français assument avec courage le quatrième pouvoir qui est le leur. Qu’ils deviennent des non-alignés, uniquement préoccupés par la recherche de la vérité.
« C’est la cendre que l’on croit éteinte qui brûle la maison » (Proverbe africain)
- A. DE KITIKI
(28 avril 2013)
LES MEDIAS, LES ANTI-MARIAGE POUR TOUS ET LES POLITIQUES
Les pavés parisiens sont livrés, depuis environ deux mois, à des manifestants qui menacent la cohésion nationale. Au départ, c’était une contestation légitime. En France, la constitution garantit le droit de manifester.
Mais, très vite, Frigide Barjot, l’initiatrice et l’égérie de l’anti- mariage pour tous, après avoir laissé des éléments d’extrême droite infiltrer sa contestation, s’est retrouvée dépassée par les événements et réduite à verser des larmes de crocodile sur le plateau du « Grand 8 » de la chaîne D8.
A observer de plus près ces mouvements de contestation, on constate leur basculement vers une mise en cause d’un pouvoir de gauche, régulièrement et démocratiquement élu par le peuple français. Il est vrai que, pour la droite, la gauche ne peut arriver au pouvoir que « par effraction ». Même démocratiquement élue, elle est tellement insupportable pour la droite que celle-ci n’hésite pas à assimiler sa victoire à un holdup.
L’U.M.P. en miettes, minée et déboussolée par ses luttes fratricides, en panne de propositions politiques pour les Français, a opté pour la politique du pire dans la rue. Désertant les bancs de l’Assemblée Nationale, ou alors ne cessant d’y vociférer. Allant jusqu’à mettre en cause, et en l’insultant, un Président de la République élu il y a à peine un an. Un député, le visage couperosé, a violemment apostrophé, pendant les questions au gouvernement, la Garde des sceaux, Christiane Taubira, en l’accusant de « tuer des enfants » Certains prononcent son nom avec tellement de haine dans la voix que l’on pourrait, à juste titre, imaginer qu’ils pensent : « la sorcière noire » Ce sont là des comportements de factieux. Ils ont rejoint ces bandes aux accents maurrassiens qui agressent les forces de l’ordre et les citoyens homosexuels. « C’est le printemps français ! braillent-ils.» Non ! C’est le printemps de l’anti-France. Une coalition hétéroclite. Le rassemblement de toutes les religions - catholique, musulmane, juive - qui, en temps normal, ne se rapprochent pas, mais qui, pour l’occasion, communient ensemble dans la haine de la démocratie et de la République.
En mêlant sa voix aux cris haineux des manifestants anti-mariage pour tous, l’U.M.P. se décrédibilise d’emblée pour le jour où l’alternance jouera en sa faveur. Voir les élus de la droite parlementaire U.M.P., ceints de leur écharpe tricolore, au coude à coude avec les nervis du GUD, des Identitaires et des curés traditionalistes en soutane, c’est dangereux et pathétique. L’U.M.P., le parti qui se proclame héritier du gaullisme, a-t-il oublié la tentative d’assassinat du Général au Petit-Clamart ? Les factieux qui avaient fomenté ce pronunciamiento étaient les précurseurs de cette droite extrême, qu’ont côtoyée certains députés U.M.P. pendant la manifestation anti-mariage pour tous.
Pendant que la rue a remplacé l’Assemblée Nationale, lieu où siègent les représentants du Peuple, la presse française s’enlise dans des commentaires lisses, sans investigation sur ceux qui, profitant de la crise, veulent solder les acquis de 1789, de 1945 et de 1968. Au lieu de faire œuvre de pédagogie, elle ne s’attache qu’au factuel. Quand aux chaînes de T.V. d’informations en continu, c’est Frigide Barjot, en veux-tu en voilà !
La France traverse une mer de peur, d’angoisse et d’inquiétudes. Coincé par l’Europe, aucun gouvernement français ne trouvera de solution. Le monde change. L’Occident n’est plus le seul à décider de la part du gâteau. Des nations, hier dominées et pillées, émergent de la nuit des temps. Leur tête commence à sortir des abysses. Il faut apprendre à compter avec elles et à les respecter.
Le rôle d’une presse citoyenne, ce n’est pas de faire du suivisme, de caresser la vox populi dans le sens du poil - surtout en temps de crise aiguë. Le rôle d’une presse digne de ce nom, ce n’est pas de jouer à la Pythie, pour affoler une population au bord de la crise de nerfs. Le rôle des journalistes, c’est de susciter des débats citoyens. De faire de la pédagogie. D’expliquer et de rappeler aux Français leur histoire : 1789, 1945, 1968 ….De mettre en valeur leurs potentialités créatives. De les alerter contre les extrêmes dont les programmes politiques mèneraient la France au bord du chaos. Ces fossoyeurs de la démocratie et de la République sont là, tapis dans les manifestations. Attendant, tels des crocodiles ne dormant que d’un œil dans le marigot, l’opportunité, de gober la Démocratie. La sclérose qui guette la presse française, c’est l’impression de voir, dans les grands médias, les mêmes individus qui commentent, depuis des lustres, la pensée libéralo-financière, devenue la doxa.
Il est grand temps que les journalistes français assument avec courage le quatrième pouvoir qui est le leur. Qu’ils deviennent des non-alignés, uniquement préoccupés par la recherche de la vérité.
« C’est la cendre que l’on croit éteinte qui brûle la maison » (Proverbe africain)
- A. DE KITIKI
(28 avril 2013)
LES MEDIAS, LES ANTI-MARIAGE POUR TOUS ET LES POLITIQUES
Les pavés parisiens sont livrés, depuis environ deux mois, à des manifestants qui menacent la cohésion nationale. Au départ, c’était une contestation légitime. En France, la constitution garantit le droit de manifester.
Mais, très vite, Frigide Barjot, l’initiatrice et l’égérie de l’anti- mariage pour tous, après avoir laissé des éléments d’extrême droite infiltrer sa contestation, s’est retrouvée dépassée par les événements et réduite à verser des larmes de crocodile sur le plateau du « Grand 8 » de la chaîne D8.
A observer de plus près ces mouvements de contestation, on constate leur basculement vers une mise en cause d’un pouvoir de gauche, régulièrement et démocratiquement élu par le peuple français. Il est vrai que, pour la droite, la gauche ne peut arriver au pouvoir que « par effraction ». Même démocratiquement élue, elle est tellement insupportable pour la droite que celle-ci n’hésite pas à assimiler sa victoire à un holdup.
L’U.M.P. en miettes, minée et déboussolée par ses luttes fratricides, en panne de propositions politiques pour les Français, a opté pour la politique du pire dans la rue. Désertant les bancs de l’Assemblée Nationale, ou alors ne cessant d’y vociférer. Allant jusqu’à mettre en cause, et en l’insultant, un Président de la République élu il y a à peine un an. Un député, le visage couperosé, a violemment apostrophé, pendant les questions au gouvernement, la Garde des sceaux, Christiane Taubira, en l’accusant de « tuer des enfants » Certains prononcent son nom avec tellement de haine dans la voix que l’on pourrait, à juste titre, imaginer qu’ils pensent : « la sorcière noire » Ce sont là des comportements de factieux. Ils ont rejoint ces bandes aux accents maurrassiens qui agressent les forces de l’ordre et les citoyens homosexuels. « C’est le printemps français ! braillent-ils.» Non ! C’est le printemps de l’anti-France. Une coalition hétéroclite. Le rassemblement de toutes les religions - catholique, musulmane, juive - qui, en temps normal, ne se rapprochent pas, mais qui, pour l’occasion, communient ensemble dans la haine de la démocratie et de la République.
En mêlant sa voix aux cris haineux des manifestants anti-mariage pour tous, l’U.M.P. se décrédibilise d’emblée pour le jour où l’alternance jouera en sa faveur. Voir les élus de la droite parlementaire U.M.P., ceints de leur écharpe tricolore, au coude à coude avec les nervis du GUD, des Identitaires et des curés traditionalistes en soutane, c’est dangereux et pathétique. L’U.M.P., le parti qui se proclame héritier du gaullisme, a-t-il oublié la tentative d’assassinat du Général au Petit-Clamart ? Les factieux qui avaient fomenté ce pronunciamiento étaient les précurseurs de cette droite extrême, qu’ont côtoyée certains députés U.M.P. pendant la manifestation anti-mariage pour tous.
Pendant que la rue a remplacé l’Assemblée Nationale, lieu où siègent les représentants du Peuple, la presse française s’enlise dans des commentaires lisses, sans investigation sur ceux qui, profitant de la crise, veulent solder les acquis de 1789, de 1945 et de 1968. Au lieu de faire œuvre de pédagogie, elle ne s’attache qu’au factuel. Quand aux chaînes de T.V. d’informations en continu, c’est Frigide Barjot, en veux-tu en voilà !
La France traverse une mer de peur, d’angoisse et d’inquiétudes. Coincé par l’Europe, aucun gouvernement français ne trouvera de solution. Le monde change. L’Occident n’est plus le seul à décider de la part du gâteau. Des nations, hier dominées et pillées, émergent de la nuit des temps. Leur tête commence à sortir des abysses. Il faut apprendre à compter avec elles et à les respecter.
Le rôle d’une presse citoyenne, ce n’est pas de faire du suivisme, de caresser la vox populi dans le sens du poil - surtout en temps de crise aiguë. Le rôle d’une presse digne de ce nom, ce n’est pas de jouer à la Pythie, pour affoler une population au bord de la crise de nerfs. Le rôle des journalistes, c’est de susciter des débats citoyens. De faire de la pédagogie. D’expliquer et de rappeler aux Français leur histoire : 1789, 1945, 1968 ….De mettre en valeur leurs potentialités créatives. De les alerter contre les extrêmes dont les programmes politiques mèneraient la France au bord du chaos. Ces fossoyeurs de la démocratie et de la République sont là, tapis dans les manifestations. Attendant, tels des crocodiles ne dormant que d’un œil dans le marigot, l’opportunité, de gober la Démocratie. La sclérose qui guette la presse française, c’est l’impression de voir, dans les grands médias, les mêmes individus qui commentent, depuis des lustres, la pensée libéralo-financière, devenue la doxa.
Il est grand temps que les journalistes français assument avec courage le quatrième pouvoir qui est le leur. Qu’ils deviennent des non-alignés, uniquement préoccupés par la recherche de la vérité.
« C’est la cendre que l’on croit éteinte qui brûle la maison » (Proverbe africain)
- A. DE KITIKI
(28 avril 2013)
LES MEDIAS, LES ANTI-MARIAGE POUR TOUS ET LES POLITIQUES
Les pavés parisiens sont livrés, depuis environ deux mois, à des manifestants qui menacent la cohésion nationale. Au départ, c’était une contestation légitime. En France, la constitution garantit le droit de manifester.
Mais, très vite, Frigide Barjot, l’initiatrice et l’égérie de l’anti- mariage pour tous, après avoir laissé des éléments d’extrême droite infiltrer sa contestation, s’est retrouvée dépassée par les événements et réduite à verser des larmes de crocodile sur le plateau du « Grand 8 » de la chaîne D8.
A observer de plus près ces mouvements de contestation, on constate leur basculement vers une mise en cause d’un pouvoir de gauche, régulièrement et démocratiquement élu par le peuple français. Il est vrai que, pour la droite, la gauche ne peut arriver au pouvoir que « par effraction ». Même démocratiquement élue, elle est tellement insupportable pour la droite que celle-ci n’hésite pas à assimiler sa victoire à un holdup.
L’U.M.P. en miettes, minée et déboussolée par ses luttes fratricides, en panne de propositions politiques pour les Français, a opté pour la politique du pire dans la rue. Désertant les bancs de l’Assemblée Nationale, ou alors ne cessant d’y vociférer. Allant jusqu’à mettre en cause, et en l’insultant, un Président de la République élu il y a à peine un an. Un député, le visage couperosé, a violemment apostrophé, pendant les questions au gouvernement, la Garde des sceaux, Christiane Taubira, en l’accusant de « tuer des enfants » Certains prononcent son nom avec tellement de haine dans la voix que l’on pourrait, à juste titre, imaginer qu’ils pensent : « la sorcière noire » Ce sont là des comportements de factieux. Ils ont rejoint ces bandes aux accents maurrassiens qui agressent les forces de l’ordre et les citoyens homosexuels. « C’est le printemps français ! braillent-ils.» Non ! C’est le printemps de l’anti-France. Une coalition hétéroclite. Le rassemblement de toutes les religions - catholique, musulmane, juive - qui, en temps normal, ne se rapprochent pas, mais qui, pour l’occasion, communient ensemble dans la haine de la démocratie et de la République.
En mêlant sa voix aux cris haineux des manifestants anti-mariage pour tous, l’U.M.P. se décrédibilise d’emblée pour le jour où l’alternance jouera en sa faveur. Voir les élus de la droite parlementaire U.M.P., ceints de leur écharpe tricolore, au coude à coude avec les nervis du GUD, des Identitaires et des curés traditionalistes en soutane, c’est dangereux et pathétique. L’U.M.P., le parti qui se proclame héritier du gaullisme, a-t-il oublié la tentative d’assassinat du Général au Petit-Clamart ? Les factieux qui avaient fomenté ce pronunciamiento étaient les précurseurs de cette droite extrême, qu’ont côtoyée certains députés U.M.P. pendant la manifestation anti-mariage pour tous.
Pendant que la rue a remplacé l’Assemblée Nationale, lieu où siègent les représentants du Peuple, la presse française s’enlise dans des commentaires lisses, sans investigation sur ceux qui, profitant de la crise, veulent solder les acquis de 1789, de 1945 et de 1968. Au lieu de faire œuvre de pédagogie, elle ne s’attache qu’au factuel. Quand aux chaînes de T.V. d’informations en continu, c’est Frigide Barjot, en veux-tu en voilà !
La France traverse une mer de peur, d’angoisse et d’inquiétudes. Coincé par l’Europe, aucun gouvernement français ne trouvera de solution. Le monde change. L’Occident n’est plus le seul à décider de la part du gâteau. Des nations, hier dominées et pillées, émergent de la nuit des temps. Leur tête commence à sortir des abysses. Il faut apprendre à compter avec elles et à les respecter.
Le rôle d’une presse citoyenne, ce n’est pas de faire du suivisme, de caresser la vox populi dans le sens du poil - surtout en temps de crise aiguë. Le rôle d’une presse digne de ce nom, ce n’est pas de jouer à la Pythie, pour affoler une population au bord de la crise de nerfs. Le rôle des journalistes, c’est de susciter des débats citoyens. De faire de la pédagogie. D’expliquer et de rappeler aux Français leur histoire : 1789, 1945, 1968 ….De mettre en valeur leurs potentialités créatives. De les alerter contre les extrêmes dont les programmes politiques mèneraient la France au bord du chaos. Ces fossoyeurs de la démocratie et de la République sont là, tapis dans les manifestations. Attendant, tels des crocodiles ne dormant que d’un œil dans le marigot, l’opportunité, de gober la Démocratie. La sclérose qui guette la presse française, c’est l’impression de voir, dans les grands médias, les mêmes individus qui commentent, depuis des lustres, la pensée libéralo-financière, devenue la doxa.
Il est grand temps que les journalistes français assument avec courage le quatrième pouvoir qui est le leur. Qu’ils deviennent des non-alignés, uniquement préoccupés par la recherche de la vérité.
« C’est la cendre que l’on croit éteinte qui brûle la maison » (Proverbe africain)
- A. DE KITIKI
(28 avril 2013)
LES MEDIAS, LES ANTI-MARIAGE POUR TOUS ET LES POLITIQUES
Les pavés parisiens sont livrés, depuis environ deux mois, à des manifestants qui menacent la cohésion nationale. Au départ, c’était une contestation légitime. En France, la constitution garantit le droit de manifester.
Mais, très vite, Frigide Barjot, l’initiatrice et l’égérie de l’anti- mariage pour tous, après avoir laissé des éléments d’extrême droite infiltrer sa contestation, s’est retrouvée dépassée par les événements et réduite à verser des larmes de crocodile sur le plateau du « Grand 8 » de la chaîne D8.
A observer de plus près ces mouvements de contestation, on constate leur basculement vers une mise en cause d’un pouvoir de gauche, régulièrement et démocratiquement élu par le peuple français. Il est vrai que, pour la droite, la gauche ne peut arriver au pouvoir que « par effraction ». Même démocratiquement élue, elle est tellement insupportable pour la droite que celle-ci n’hésite pas à assimiler sa victoire à un holdup.
L’U.M.P. en miettes, minée et déboussolée par ses luttes fratricides, en panne de propositions politiques pour les Français, a opté pour la politique du pire dans la rue. Désertant les bancs de l’Assemblée Nationale, ou alors ne cessant d’y vociférer. Allant jusqu’à mettre en cause, et en l’insultant, un Président de la République élu il y a à peine un an. Un député, le visage couperosé, a violemment apostrophé, pendant les questions au gouvernement, la Garde des sceaux, Christiane Taubira, en l’accusant de « tuer des enfants » Certains prononcent son nom avec tellement de haine dans la voix que l’on pourrait, à juste titre, imaginer qu’ils pensent : « la sorcière noire » Ce sont là des comportements de factieux. Ils ont rejoint ces bandes aux accents maurrassiens qui agressent les forces de l’ordre et les citoyens homosexuels. « C’est le printemps français ! braillent-ils.» Non ! C’est le printemps de l’anti-France. Une coalition hétéroclite. Le rassemblement de toutes les religions - catholique, musulmane, juive - qui, en temps normal, ne se rapprochent pas, mais qui, pour l’occasion, communient ensemble dans la haine de la démocratie et de la République.
En mêlant sa voix aux cris haineux des manifestants anti-mariage pour tous, l’U.M.P. se décrédibilise d’emblée pour le jour où l’alternance jouera en sa faveur. Voir les élus de la droite parlementaire U.M.P., ceints de leur écharpe tricolore, au coude à coude avec les nervis du GUD, des Identitaires et des curés traditionalistes en soutane, c’est dangereux et pathétique. L’U.M.P., le parti qui se proclame héritier du gaullisme, a-t-il oublié la tentative d’assassinat du Général au Petit-Clamart ? Les factieux qui avaient fomenté ce pronunciamiento étaient les précurseurs de cette droite extrême, qu’ont côtoyée certains députés U.M.P. pendant la manifestation anti-mariage pour tous.
Pendant que la rue a remplacé l’Assemblée Nationale, lieu où siègent les représentants du Peuple, la presse française s’enlise dans des commentaires lisses, sans investigation sur ceux qui, profitant de la crise, veulent solder les acquis de 1789, de 1945 et de 1968. Au lieu de faire œuvre de pédagogie, elle ne s’attache qu’au factuel. Quand aux chaînes de T.V. d’informations en continu, c’est Frigide Barjot, en veux-tu en voilà !
La France traverse une mer de peur, d’angoisse et d’inquiétudes. Coincé par l’Europe, aucun gouvernement français ne trouvera de solution. Le monde change. L’Occident n’est plus le seul à décider de la part du gâteau. Des nations, hier dominées et pillées, émergent de la nuit des temps. Leur tête commence à sortir des abysses. Il faut apprendre à compter avec elles et à les respecter.
Le rôle d’une presse citoyenne, ce n’est pas de faire du suivisme, de caresser la vox populi dans le sens du poil - surtout en temps de crise aiguë. Le rôle d’une presse digne de ce nom, ce n’est pas de jouer à la Pythie, pour affoler une population au bord de la crise de nerfs. Le rôle des journalistes, c’est de susciter des débats citoyens. De faire de la pédagogie. D’expliquer et de rappeler aux Français leur histoire : 1789, 1945, 1968 ….De mettre en valeur leurs potentialités créatives. De les alerter contre les extrêmes dont les programmes politiques mèneraient la France au bord du chaos. Ces fossoyeurs de la démocratie et de la République sont là, tapis dans les manifestations. Attendant, tels des crocodiles ne dormant que d’un œil dans le marigot, l’opportunité, de gober la Démocratie. La sclérose qui guette la presse française, c’est l’impression de voir, dans les grands médias, les mêmes individus qui commentent, depuis des lustres, la pensée libéralo-financière, devenue la doxa.
Il est grand temps que les journalistes français assument avec courage le quatrième pouvoir qui est le leur. Qu’ils deviennent des non-alignés, uniquement préoccupés par la recherche de la vérité.
« C’est la cendre que l’on croit éteinte qui brûle la maison » (Proverbe africain)
- A. DE KITIKI
(28 avril 2013)
LES MEDIAS, LES ANTI-MARIAGE POUR TOUS ET LES POLITIQUES
Les pavés parisiens sont livrés, depuis environ deux mois, à des manifestants qui menacent la cohésion nationale. Au départ, c’était une contestation légitime. En France, la constitution garantit le droit de manifester.
Mais, très vite, Frigide Barjot, l’initiatrice et l’égérie de l’anti- mariage pour tous, après avoir laissé des éléments d’extrême droite infiltrer sa contestation, s’est retrouvée dépassée par les événements et réduite à verser des larmes de crocodile sur le plateau du « Grand 8 » de la chaîne D8.
A observer de plus près ces mouvements de contestation, on constate leur basculement vers une mise en cause d’un pouvoir de gauche, régulièrement et démocratiquement élu par le peuple français. Il est vrai que, pour la droite, la gauche ne peut arriver au pouvoir que « par effraction ». Même démocratiquement élue, elle est tellement insupportable pour la droite que celle-ci n’hésite pas à assimiler sa victoire à un holdup.
L’U.M.P. en miettes, minée et déboussolée par ses luttes fratricides, en panne de propositions politiques pour les Français, a opté pour la politique du pire dans la rue. Désertant les bancs de l’Assemblée Nationale, ou alors ne cessant d’y vociférer. Allant jusqu’à mettre en cause, et en l’insultant, un Président de la République élu il y a à peine un an. Un député, le visage couperosé, a violemment apostrophé, pendant les questions au gouvernement, la Garde des sceaux, Christiane Taubira, en l’accusant de « tuer des enfants » Certains prononcent son nom avec tellement de haine dans la voix que l’on pourrait, à juste titre, imaginer qu’ils pensent : « la sorcière noire » Ce sont là des comportements de factieux. Ils ont rejoint ces bandes aux accents maurrassiens qui agressent les forces de l’ordre et les citoyens homosexuels. « C’est le printemps français ! braillent-ils.» Non ! C’est le printemps de l’anti-France. Une coalition hétéroclite. Le rassemblement de toutes les religions - catholique, musulmane, juive - qui, en temps normal, ne se rapprochent pas, mais qui, pour l’occasion, communient ensemble dans la haine de la démocratie et de la République.
En mêlant sa voix aux cris haineux des manifestants anti-mariage pour tous, l’U.M.P. se décrédibilise d’emblée pour le jour où l’alternance jouera en sa faveur. Voir les élus de la droite parlementaire U.M.P., ceints de leur écharpe tricolore, au coude à coude avec les nervis du GUD, des Identitaires et des curés traditionalistes en soutane, c’est dangereux et pathétique. L’U.M.P., le parti qui se proclame héritier du gaullisme, a-t-il oublié la tentative d’assassinat du Général au Petit-Clamart ? Les factieux qui avaient fomenté ce pronunciamiento étaient les précurseurs de cette droite extrême, qu’ont côtoyée certains députés U.M.P. pendant la manifestation anti-mariage pour tous.
Pendant que la rue a remplacé l’Assemblée Nationale, lieu où siègent les représentants du Peuple, la presse française s’enlise dans des commentaires lisses, sans investigation sur ceux qui, profitant de la crise, veulent solder les acquis de 1789, de 1945 et de 1968. Au lieu de faire œuvre de pédagogie, elle ne s’attache qu’au factuel. Quand aux chaînes de T.V. d’informations en continu, c’est Frigide Barjot, en veux-tu en voilà !
La France traverse une mer de peur, d’angoisse et d’inquiétudes. Coincé par l’Europe, aucun gouvernement français ne trouvera de solution. Le monde change. L’Occident n’est plus le seul à décider de la part du gâteau. Des nations, hier dominées et pillées, émergent de la nuit des temps. Leur tête commence à sortir des abysses. Il faut apprendre à compter avec elles et à les respecter.
Le rôle d’une presse citoyenne, ce n’est pas de faire du suivisme, de caresser la vox populi dans le sens du poil - surtout en temps de crise aiguë. Le rôle d’une presse digne de ce nom, ce n’est pas de jouer à la Pythie, pour affoler une population au bord de la crise de nerfs. Le rôle des journalistes, c’est de susciter des débats citoyens. De faire de la pédagogie. D’expliquer et de rappeler aux Français leur histoire : 1789, 1945, 1968 ….De mettre en valeur leurs potentialités créatives. De les alerter contre les extrêmes dont les programmes politiques mèneraient la France au bord du chaos. Ces fossoyeurs de la démocratie et de la République sont là, tapis dans les manifestations. Attendant, tels des crocodiles ne dormant que d’un œil dans le marigot, l’opportunité, de gober la Démocratie. La sclérose qui guette la presse française, c’est l’impression de voir, dans les grands médias, les mêmes individus qui commentent, depuis des lustres, la pensée libéralo-financière, devenue la doxa.
Il est grand temps que les journalistes français assument avec courage le quatrième pouvoir qui est le leur. Qu’ils deviennent des non-alignés, uniquement préoccupés par la recherche de la vérité.
« C’est la cendre que l’on croit éteinte qui brûle la maison » (Proverbe africain)
- A. DE KITIKI
(28 avril 2013)
LES MEDIAS, LES ANTI-MARIAGE POUR TOUS ET LES POLITIQUES
Les pavés parisiens sont livrés, depuis environ deux mois, à des manifestants qui menacent la cohésion nationale. Au départ, c’était une contestation légitime. En France, la constitution garantit le droit de manifester.
Mais, très vite, Frigide Barjot, l’initiatrice et l’égérie de l’anti- mariage pour tous, après avoir laissé des éléments d’extrême droite infiltrer sa contestation, s’est retrouvée dépassée par les événements et réduite à verser des larmes de crocodile sur le plateau du « Grand 8 » de la chaîne D8.
A observer de plus près ces mouvements de contestation, on constate leur basculement vers une mise en cause d’un pouvoir de gauche, régulièrement et démocratiquement élu par le peuple français. Il est vrai que, pour la droite, la gauche ne peut arriver au pouvoir que « par effraction ». Même démocratiquement élue, elle est tellement insupportable pour la droite que celle-ci n’hésite pas à assimiler sa victoire à un holdup.
L’U.M.P. en miettes, minée et déboussolée par ses luttes fratricides, en panne de propositions politiques pour les Français, a opté pour la politique du pire dans la rue. Désertant les bancs de l’Assemblée Nationale, ou alors ne cessant d’y vociférer. Allant jusqu’à mettre en cause, et en l’insultant, un Président de la République élu il y a à peine un an. Un député, le visage couperosé, a violemment apostrophé, pendant les questions au gouvernement, la Garde des sceaux, Christiane Taubira, en l’accusant de « tuer des enfants » Certains prononcent son nom avec tellement de haine dans la voix que l’on pourrait, à juste titre, imaginer qu’ils pensent : « la sorcière noire » Ce sont là des comportements de factieux. Ils ont rejoint ces bandes aux accents maurrassiens qui agressent les forces de l’ordre et les citoyens homosexuels. « C’est le printemps français ! braillent-ils.» Non ! C’est le printemps de l’anti-France. Une coalition hétéroclite. Le rassemblement de toutes les religions - catholique, musulmane, juive - qui, en temps normal, ne se rapprochent pas, mais qui, pour l’occasion, communient ensemble dans la haine de la démocratie et de la République.
En mêlant sa voix aux cris haineux des manifestants anti-mariage pour tous, l’U.M.P. se décrédibilise d’emblée pour le jour où l’alternance jouera en sa faveur. Voir les élus de la droite parlementaire U.M.P., ceints de leur écharpe tricolore, au coude à coude avec les nervis du GUD, des Identitaires et des curés traditionalistes en soutane, c’est dangereux et pathétique. L’U.M.P., le parti qui se proclame héritier du gaullisme, a-t-il oublié la tentative d’assassinat du Général au Petit-Clamart ? Les factieux qui avaient fomenté ce pronunciamiento étaient les précurseurs de cette droite extrême, qu’ont côtoyée certains députés U.M.P. pendant la manifestation anti-mariage pour tous.
Pendant que la rue a remplacé l’Assemblée Nationale, lieu où siègent les représentants du Peuple, la presse française s’enlise dans des commentaires lisses, sans investigation sur ceux qui, profitant de la crise, veulent solder les acquis de 1789, de 1945 et de 1968. Au lieu de faire œuvre de pédagogie, elle ne s’attache qu’au factuel. Quand aux chaînes de T.V. d’informations en continu, c’est Frigide Barjot, en veux-tu en voilà !
La France traverse une mer de peur, d’angoisse et d’inquiétudes. Coincé par l’Europe, aucun gouvernement français ne trouvera de solution. Le monde change. L’Occident n’est plus le seul à décider de la part du gâteau. Des nations, hier dominées et pillées, émergent de la nuit des temps. Leur tête commence à sortir des abysses. Il faut apprendre à compter avec elles et à les respecter.
Le rôle d’une presse citoyenne, ce n’est pas de faire du suivisme, de caresser la vox populi dans le sens du poil - surtout en temps de crise aiguë. Le rôle d’une presse digne de ce nom, ce n’est pas de jouer à la Pythie, pour affoler une population au bord de la crise de nerfs. Le rôle des journalistes, c’est de susciter des débats citoyens. De faire de la pédagogie. D’expliquer et de rappeler aux Français leur histoire : 1789, 1945, 1968 ….De mettre en valeur leurs potentialités créatives. De les alerter contre les extrêmes dont les programmes politiques mèneraient la France au bord du chaos. Ces fossoyeurs de la démocratie et de la République sont là, tapis dans les manifestations. Attendant, tels des crocodiles ne dormant que d’un œil dans le marigot, l’opportunité, de gober la Démocratie. La sclérose qui guette la presse française, c’est l’impression de voir, dans les grands médias, les mêmes individus qui commentent, depuis des lustres, la pensée libéralo-financière, devenue la doxa.
Il est grand temps que les journalistes français assument avec courage le quatrième pouvoir qui est le leur. Qu’ils deviennent des non-alignés, uniquement préoccupés par la recherche de la vérité.
« C’est la cendre que l’on croit éteinte qui brûle la maison » (Proverbe africain)
- A. DE KITIKI
(28 avril 2013)