Happée, dans sa longue ronde
Ici et là dans ce monde,
S'est éteinte une étoile sœur.
Néanmoins, reste une lueur
Que proches et témoins porteront,
Aux jeunes étoiles, transmettront.
Ainsi, s'en vient, s'en va, la vie.
La mort, au renouveau, nous convie.
La vie n'est que renaissance,
Et la mort, triste séquence.
Cycles, floraisons, fenaisons,
Feront toujours conjugaison.
De joies, de peines, nos larmes
Scandent tous nos états d'âme.
Le décès, au deuil nous contraint,
Temps de travail et de chagrin.
L'être cher, perdu, nous quitte,
La métaphore s'en acquitte.
Se renouent perte et plaisir,
Comme possible avec désir.
Ainsi, s'en va, s'en vient, la vie.
La mort, au renouveau, nous convie.
Ceux qui partent, nous précèdent,
Et ceux qui restent, nous suivent.
C'est le destin de chaque être.
Nous humains, savons que naître,
Nous fait aussi, êtres mortels,
Sujets divisés comme tels.
Jean PAOLI / AVRIL 2022