Comme le rappellent tous les commentateurs, aussi bien les medias que les communicants de l’entreprise Mistral, et même certain-e-s responsables politiques, « 90 % des élèves utilisent déjà l’IA » (chiffres dont la source reste sujette à caution1). Que faire d’autre que de courir derrière ? « Vite si vous le pouvez », disait le chanteur-philosophe... « Jamais, jamais, vous ne me rattraperez ».
La communication à l’oeuvre, dont les éléments de langage ont été repris à peu près unanimement, repose sur ce procédé rhétorique bien connu : éteindre le débat en le présentant comme déjà clos, selon un principe de réalité toujours bon public ; et de préférence, avant d’avoir consulté qui que ce soit. En fait, c’est inexact ; il est bon de s’appuyer sur un « rapport ». Celui du Sénat, rendu public en octobre 2024, a un titre formidable : « accompagner les développements en cours ». Le précédent, qui date de mars 2022 (avant même la naissance officielle de ChatGPT!) s’intitulait : « Intelligence artificielle, et action publique : construire la confiance, servir la performance » Mais la performance de qui ?
« Servir la performance »
Certes, la compétitivité française n’est pas un mince enjeu. Rappelons, pour faire vite, que la France, malgré une politique de l’offre plus que généreuse depuis dix ans, est en retard sur beaucoup de ses voisins, et peine à retrouver les valeurs d’avant Covid. Avoir des solutions d’IA souveraine serait un atout de taille pour plusieurs raisons, à la fois à l’exportation, et pour améliorer notre propre productivité. Par ailleurs, les EdTechs, cette branche des industries numériques appliquée à ce marché captif qu’est l’éducation, représente des sommes faramineuses, et des espoirs de profits encore plus grands. Les chiffres d’affaires de la filière EdTech représenteraient déjà entre 650 millions et 1,6 milliard par an. Il faut bien faire des affaires pour relancer la croissance. Le problème, c’est que l’Education Nationale, qui multiplie les appels à projets pour les start-ups du numérique sur sa plate-forme EduUp, a renouvelé cette année un partenariat avec Microsoft, pas précisément un fleuron national, dont les chiffres avoisineraient, voire dépasseraient, la centaine de millions d'euros2. Concrètement, le pack Microsoft, le moteur de recherche Microsoft, sont utilisés par défaut dans les établissements scolaires3. On est encore dans l’expectative des « solutions IA pour les enseignants » (qui piaffent d’impatience), mais gageons qu’elle iront dans le sens du patriotisme économique. Cela dit, il est possible que la marge de manoeuvre commerciale avec les USA se soit réduite.
Restent les performances scolaires. La Ministre démissionnaire actuelle, qui se félicite dans un entretien du nombre d’élèves par classe en France, bien qu’il soit un des plus élevés de l’OCDE, avec un ratio d’élèves par enseignant nettement supérieur même au primaire4, rappelle qu’ « une partie importante des élèves n’a pas un niveau satisfaisant ». C’est incontestable : en mathématiques comme en français, la France figure parmi les pays les moins performants de l’OCDE5. Il s’agit donc de mettre en place « un outil d’IA souveraine qui puisse venir en appui du geste professionnel »6. Ce n’est sans doute pas la seule solution. Mais après avoir essayé sans guère de succès différentes mesures, allant des groupes de niveau (pardon, de « besoins ») dans les collèges, au Pacte enseignant pour lutter contre les heures de cours manquées, en passant par la réintroduction d’une épreuve de mathématiques en Première, que reste-t-il d’autre ? « Il ne s’agit naturellement pas de remplacer des professeurs, mais l’intelligence artificielle peut au contraire leur permettre de mieux cerner les difficultés d’apprentissage des élèves et de mieux personnaliser l’accompagnement qui leur est proposé »7.
Comme le rappellent avec humour Amélie Hart et Christophe Cailleaux, l’insistance avec laquelle il est rappelé que l’intelligence artificielle ne saurait se substituer aux enseignants devrait à elle seule inquiéter8. Mais, si tous les principes éthiques et la common decency semblent s’accorder pour formuler ce genre de précautions (dans un domaine où le principe du même nom n’est pas particulièrement vivace), comment empêcher concrètement l’IA, ou plutôt les start-upers et autres GAFAM, en embuscade depuis dès avant le Covid, de se substituer aux enseignant-e-s? Cette précaution affichée, certes louable, risque de demeurer une précaution assez rhétorique, dès lors que l’éducation est présentée depuis bien des années comme une des terres promises de ce nouvel outil missionnaire. Il suffit de feuilleter n’importe quel manuel ou site d’initiation à l’IA pour constater que les applications éducatives figurent dès les premières pages9. Quant au budget de l’Education, nul doute qu’il sera une priorité absolue de sanctuarisation, dès lors que la dette publique suppose quelques dizaines de milliards d’économie et que la course au réarmement impose encore des sacrifices supplémentaires. Dans un tel contexte, quand en outre les classes sans enseignant se multiplient10 et que l’on recrute les nouveaux professeurs à bac + 3, comment croire un seul instant qu’on pourrait envisager de remplacer ceux-celles-ci par des IA bien mieux formées et bien moins onéreuses11 ?
Faire avec l’IA en classe
Alors, puisque c’est inéluctable, faisons avec : c’est ce que semblent se dire, résigné-e-s, bon nombre de professeurs déjà assez sceptiques sur leur réel potentiel de résistance face aux décisions d’en haut, a fortiori face à la déferlante IA -semblables en cela à un certain nombre de parents qui auraient parfois renoncé à protéger leurs ados, voire leurs enfants bien plus jeunes, des écrans. Mais que va-t-on faire « avec » ?
Des miracles, sûrement. En contraste singulier avec le ton apocalyptique en vigueur un peu partout, de Bercy à Bruxelles en passant par CNews, les arguments de vente des Mad Men de l’IA sont revigorants : on entend leur sourire juste en les lisant. « Une éducation collaborative, créative, critique et partagée » : voilà ce qui est à notre portée, explique Julie Higounet, « experte en pédagogie, ingénierie de formation et développement professionnel », basée en Californie et fondatrice d’une start-up EdTEch après un passage d’un an au Ministère. Une « révolution éducative », selon d’autres : « bien que les enseignants du monde entier ressentent de plus en plus de fatigue et peinent à attirer de nouveaux talents, des solutions novatrices émergent pour améliorer les conditions d’apprentissage des élèves »12. C’était déjà le cas il y a une quinzaine d’années, quand des enseignants novateurs et disruptifs s’engageaient avec enthousiasme dans la « révolution des TICE » : rédaction de poèmes sur Twitter, logiciels de cartes mentales, création de pages web, dans une ambiance festive et décomplexée, inclusive et forcément positive. Déjà en 2015, un rapport de l’OCDE concluait à « l’absence d’effets – voire même à des effets négatifs –, des investissements consacrés à l’équipement des établissements scolaires en technologies numériques, sur les résultats aux épreuves PISA »13. D’autres parlent de retombées « positives mais modestes », sans compter les nombreux « biais » qui entachent certains résultats14. Le rapport de synthèse de 2020 du CNESCO parle de « révolution manquée » et reconnaît que « s’il n’y a pas eu de révolution numérique à l’école, c’est parce que les outils numériques n’améliorent pas les apprentissages »15. En revanche, la littérature médicale est aujourd’hui unanime à dénoncer les effets délétères des écrans, à la fois sur les compétences cognitives (excepté les compétences vidéoludiques), l’attention et la concentration, la santé mentale et les retards de développement du langage des enfants et adolescents16. Après la leçon des confinements, véritables laboratoires de pédagogie à distance, dont les conséquences sur les performances scolaires sont pour le moins nuancées17, et le naufrage des Mooc, avec leurs taux d'abandon compris entre 85% et 95%, est-ce vraiment de plus de numérique que les élèves ont besoin ?
Les promesses des prophètes de l’IA ressemblent comme deux gouttes d’eau à celles des années 2000 et 2010, au prix d’une petite mise à jour, un peu comme les publicités pour les aspirateurs robots ressemblent à s’y méprendre à celles pour les aspirateurs classiques, l’autotune en plus. Votre enfant a du mal à mettre un « s » au pluriel ? Pas de souci ! Il suffit de demander à l’IA de faire une petite chanson, du genre : « t’as pas mis de S… SOS » ! « Le résultat est bluffant ». Et du coup, ça entraîne la « créativité »18 ! Il a du mal à comprendre les pièces de Racine ? L’IA est là : elle peut reformuler Britannicus en langage « wesh ». Bénéfice en termes d’apprentissage ? Kevin trouve que « c’est plus clair ». Kevin a effectué une opération mentale de métacognition, démontrant une « réelle capacité d’analyse »19. On savoure. Mais en vrai, du coup, c’est stylé. Comme l’écrivait le rapport du Sénat, il importe de « faire la démonstration scientifique de la capacité de l’IA (...) à favoriser la montée en compétence des apprenants et de transformer efficacement les façons d’enseigner »20. Même s’il est parfois difficile de distinguer la démonstration scientifique du publireportage.
Tout ce que fait le prof, l’IA peut le faire aussi
Ainsi, sur le site de l’experte Julie Higounet, bien référencé sur un site académique de l’Education Nationale, on trouve des pépites. Petit blocage en histoire ? Grâce à l’'IA on va « créer
des frises chronologiques interactives et dynamiques ». Finis les apprentissages de dates ennuyeux ! Maintenant on a une « timeline », qui ressemble certes étrangement à une succession de dates on ne peut plus traditionnelle... mais c’est l’IA qui l’a faite, attention, verticalement car on est disruptifs ; et surtout on peut liker les dates (justifiant ainsi amplement l’appellation d’« interactivité »)21. Ce qui suppose quand même une « réelle capacité d’analyse ». On peut aussi générer des tableaux, des tutoriels ou des textes audio22… autrement dit tout ce qui est déjà disponible sur Internet, mais en émettant dix fois plus de CO2. Pourquoi se contenter d’une annale de bac quand on peut générer des « flashcards » sur son téléphone ? Pourquoi regarder un tutoriel Youtube quand on peut le faire faire par ChatGPT ? Le top du top étant l’évaluation : plutôt qu’un professeur qui corrige ta copie, confie celle-ci à l’IA ! « Imaginez un professeur qui corrige en temps réel et vous explique pourquoi vous avez (ou non) la bonne réponse. Magique, non ? »23 On peut même « simuler un vrai dialogue » ! Tout ce que fait le prof, l’IA peut le faire aussi, sauf faire grève. Après tout, on pouvait déjà jouer à la Wii plutôt que de jouer au vrai tennis, à FIFA plutôt que de jouer au foot, et regarder des videos d’arbres avec un casque plutôt que d’aller faire une balade en forêt, ça évite de se salir et de croiser des gens, on ne sait jamais, il y a tellement d’insécurité. Mais si on demande à l’IA de générer tous ces contenus, tout de suite on va « faciliter la mise en œuvre de la CUA (conception universelle des apprentissages) pour un enseignement inclusif »24 : il suffit de taper sur ChatGPT que vous avez des besoins éducatifs particuliers. C’est incontournable pour le vivre-ensemble. Et ici il faut souligner que notre usage de l’IA ne saurait être que « raisonné » et « éthique ».
Résumons. Sérieusement, qu’est-ce qu’on va faire en classe ? En cours de philosophie par exemple, à part dialoguer avec Aristote et Hume sur PhiloGPT, et créer une carte mentale qu’on avait déjà dans le manuel ? C’est déjà beaucoup, mais on se rend compte, au bout d’un moment, que l’on n’a pas compris beaucoup plus qu’à l’époque des livres, ou de Google, surtout quand « hostile » et « lucide » sont considérés comme des mots difficiles. Comme y incitent subtilement les instructions officielles, les formations académiques, nationales et autres, « mettre l’utilisation de ces outils et systèmes au service d’un apprentissage de la réflexion philosophique ». Toute la difficulté vient de la présence des profs : quel peut bien être leur rôle dans ce dialogue inclusif, vivant, dynamique et créatif entre l’élève et la machine ? Or, il existe des solutions. On peut par exemple suggérer aux enseignants d’inciter les élèves à taper un prompt. Car le prompt, c’est tout un art. On pourrait demander à Mistral comment faire, mais en cas de maintenance prolongée, il suffit de consulter le site « L’art du prompt », dont les enseignants feraient bien de s’inspirer, et dont je ne résiste pas à livrer quelques extraits25. Voici les quatre étapes : « Étape 1: Initialiser la conversation ». De quoi s’agit-il ? Voyons la suite : « La première chose dont on a besoin est d'initialiser la conversation ». Ah. « Le moyen le plus facile d'obtenir des résultats précis avec ChatGPT est de préciser: Quelle personne (ou rôle) vous souhaitez simuler ? Qui vous êtes ? ». C’est la première étape, restons calmes. « Étape 2 : Décrire la tâche » Cela devient technique ! Mais on a une explication : « Ensuite, on doit expliquer à ChatGPT ce qu’on veut faire ». La panique gagne ! Mais, pas de souci : « Heureusement, ChatGPT est assez intelligent, donc vous pouvez ajouter de nombreux détails pour décrire ce que vous voulez qu'il réalise ». Ce qui nous amène à l’étape 3 : « Ajouter des contraintes ». De plus en plus fort. Par exemple, vous pouvez demander à ChatGPT d’écrire en verlan. Et enfin, « Étape 4 : Formater la sortie ». Bon, le langage est un peu connoté geek, c’est normal, hein, c’est de l’informatique quand même. Mais cela reste bien un « art », visiblement.
Une fois qu’on a tapé le prompt, on obtient donc le résultat. S’il ne convient pas, ChatGPT ne manque pas de proposer « veux-tu que je t’aide à mettre en forme ce résultat en vue d’un devoir ? », sans qu’on ait besoin de lui demander. Mais là encore, le professeur reste inoccupé, et on sait que l’inactivité n’est pas bénéfique pour la santé globale. Pour lui éviter de trop s’ennuyer, on peut donc lancer une activité : faire comparer la production de l’IA avec les attendus de l’examen. Problème, cela exige de lire le texte de ChatGPT. Mais ensuite, on peut aisément se rendre compte qu’il satisfait mal aux exigences de l’examen : en effet, il ne comporte aucune faute d’orthographe, et rédige bien mieux que 95 % des élèves. Il s’agit donc de lui demander de reformuler sa copie en ajoutant « de base » et « dû à » toutes les cinq lignes, à la suite de quoi un bilan permettra d’exercer ses compétences réflexives et critiques : « ça vous a plu ? » « Ouais, trop ».
L’arnaque de l’IA pédagogique
Depuis une vingtaine d’années, j’entraîne les élèves à la recherche d’informations sur Internet, convaincu que l’une des tâches essentielles de mon métier est d’apprendre aux élèves à avoir du recul face à la déferlante de données disponibles, et d’apprendre à reconnaître les fake news en étudiant les sources. Cette activité, censée être au coeur de nos missions, n’est en réalité qu’assez rarement pratiquée, car aucune plage horaire spécifique ne lui est consacrée. Les élèves de Terminale, arrivés au bout de leur cursus du secondaire, ne sont, dans leur immense majorité, pas en mesure d’identifier la source d’un document web, et surtout ne cherchent nullement à le faire. Il est donc primordial d’y insister, malgré leur réticence, car ils n’en voient pas du tout l’utilité. Google était depuis bien longtemps utilisée comme une IA : déjà en 2010 les élèves tapaient des requêtes sous la forme d’une question, comme à un robot conversationnel. Mais avec l’IA, il n’est plus question ni de sources, ni de vérification : le résultat est un produit fini, prêt à l’emploi, et réputé fiable. Tous les articles consacrés au sujet parlent des fameuses hallucinations, mais, si celles-ci sont déjà très marginales, il semble évident qu’au fil d’un progrès des machines que l’on sait exponentiel, elles vont très rapidement disparaître, ou en tout cas que les IA n’auront guère plius d’hallucinations et de biais que le chroniqueur moyen. En attendant, on a encore réduit la part de recherche des utilisateurs, au nom de la « rapidité » et de la « performance ». Elle n’était déjà pas bien grande sur l’Internet classique. Taper un prompt, du travail intellectuel, sérieusement ?
Quant à comparer la production de l’IA avec les attendus, le problème est le même. Depuis très longtemps je fais travailler les élèves sur de (vraies) copies : leur tâche est de se mettre en posture active, de mettre à distance leur travail en essayant d’évaluer eux-mêmes, ce qu’on appelle dans le jargon pédagogique « métacognition ». Or, cette tâche est toujours extrêmement malaisée pour elles-eux. La plupart du temps ils-elles ne jouent pas vraiment le jeu, car ils n’ont pas la pratique suffisante pour intégrer les critères d’évaluation, ce qu’un professeur ne parvient à faire qu’après de nombreuses années d’études… et une certaine expertise de la correction. Avec l’IA, le décalage est encore plus énorme : les textes générés par ChatGPT, Mistral ou Copilot sont infiniment plus performants que presque tous les élèves, en tout cas ceux que je fréquente. Va-t-on demander à un bricoleur du dimanche d’évaluer un prix Nobel de physique ? Il y a fort à parier que l’expérience ne conduise qu’à accroître le sentiment d’écrasement face à ces machines prodigieuses qui jouent aujourd’hui le rôle d’une instance toute-puissante. Nos gourous du deep learning, Yann Le Cun ou Stanislas Dehaene (président du Conseil scientifique de l’Education Nationale) appellent ouvertement de leurs vœux l’avènement d’une IA générale, aux compétences surhumaines ou transhumaines26. Au moins, on aura eu la confirmation qu’on est bien peu de chose, et ça, c’est drôlement philosophique.
(Ce texte est initialement paru dans Lundi Matin n° 491)
1Ces chiffres sont constamment rappelés : ils sont en fait issus des données de la campagne marketing de l’agence de publicité Heaven, cités (en arrondissant au passage, 90 % au lieu de 86%) dans le rapport du Sénat de 2024 (Christian Bruyen et Bernard Fialaire, « Rapport IA n° 3 – IA et éducation : accompagner les développements en cours », 30 octobre 2024)
2https://www.cafepedagogique.net/2025/03/20/microsoft-toujours-dans-la-course-pour-le-ministere-de-leducation/
3Alors même, comme le rappelle Le Café Pédagogique, que le Code de l’Education stipule que les logiciels libres doivent être utilisés en priorité (art. cit.).
4https://www.cafepedagogique.net/2024/11/27/effectifs-les-classes-sont-toujours-tres-chargees-en-france-et-baissent-ailleurs
5Notamment en maths, à l'avant-dernière place des 29 pays évalués, juste avant le Chili.
6https://acteurspublics.fr/articles/xx
7 Ibid.
8https://blogs.mediapart.fr/amelie-hart/blog/090225/education-nationale-there-no-ia-alternative
9Voir les innombrables « Boîte à outils IA », les tout aussi innombrables Mooc ou encore l’IA pour les nuls.
10 À la rentrée 2025, il manque environ 5.900 enseignants dans les établissements publics. selon une enquête du Snes-FSU.
11 ChatGPT Plus coûterait environ 20 $ par mois par utilisateur, mais il existe encore à ce jour des alternatives gratuites. Rappelons que GPT-4 a obtenu des résultats supérieurs à 90 % des candidats humains à l’examen du barreau américain, et qu’en France elle serait admissible aux ENS ou à HEC (n’ayant pas encore le droit de passer l'oral).
Avant de décider d’un outil IA, les entrepreneurs devraient analyser soigne
12https://lecancrepedagogue.com/2024/03/24/revolution-educative-comment-lia-et-la-collaboration-transforment-nos-salles-de-classe/
13Leroux, G., Monteil, J.-M. et Huguet, P. (2017). Apprentissages scolaires et technologies numériques : une revue critique des méta-analyses. L’Année psychologique, . 117(4), 433-465. https://doi.org/10.3917/anpsy.174.0433.
14Ibid. : l’article fait une synthèse de l’ensemble des méta-analyses.
15Conseil national d’évaluation du système scolaire (2020), soius la responsabilité d’A. Tricot et J.-F. Chesné. Numérique et apprentissages scolaires, en ligne : https://www.cnesco.fr/wp-content/uploads/2020/10/201015_Cnesco_Numerique_Tricot__Chesne_Rapport_synthese.pdf
16HCSP, Avis relatif aux effets de l’exposition des enfants et des jeunes aux écrans (2019), en ligne : hcspa20191212_effedelexpodesenfaetdesjeunauxcr%20(2).pdf
17Cueille Julien, La classe à l’épreuve du distanciel, L’Harmattan, 2021.
18https://www.tice-numerique-islean.fr/blog/suno-ai-la-grammaire-en-chanson-grace-a-l-ia
19https://pedagogie.ac-strasbourg.fr/lettres/intelligence-artificielle-et-enseignement-des-lettres/construire-une-lecture-critique-avec-britannicus-interpretation-portfolio-et-usage-raisonne-de-lia/
20https://www.senat.fr/rap/r24-101/r24-101-syn.pdf
21https://historytimelines.co/timeline/exemple--les-causes-de-la-premi%C3%A8re-guerre-mondiale--en-fran%C3%A7ais
22https://sites.ac-nancy-metz.fr/ecole-inclusive57/IMG/pdf/guides_pratiques_ai_-_edhuman_.pdf#%5B%7B%22num%22%3A19%2C%22gen%22%3A0%7D%2C%7B%22name%22%3A%22XYZ%22%7D%2Cnull%2C850%2Cnull%5D
23https://www.edhuman.org/_files/ugd/184b2b_8c6f93bd19f1445c9eadf3d2e7cd6536.pdf
24Guides pratiques AI-EdHuman, op. cit.
25Il ne s’agit pas d’une plaisanterie : ce site existe, et il n’a pas échappé à Julie Higounet : https://services-medias.uqam.ca/media/uploads/sites/44/2023/03/23230358/L_art-du-prompt_101_Guide-pour-les-personnes-enseignantes.pdf, en lien sur EduHuman. Notons qu’il s’adresse à des « personnes enseignantes », ce qui évite de confondre avec un robot.
26La Plus belle histoire de l'intelligence, Stanislas Dehaene, Yann Le Cun, Jacques Girardon,Seuil 2020.