Castelsarrasin en commun : le premier mot d’une longue conversation

Face à la résignation qui gagne trop souvent la vie publique, j’ai choisi de m’engager pour Castelsarrasin. Les élections municipales ne doivent pas être un simple rendez-vous électoral, mais une grande affaire populaire, un moment où chacun peut peser sur l’avenir de notre commune. Trop de citoyens ont le sentiment que leurs voix ne comptent pas, que les décisions se prennent sans eux. Pourtant, c’est ensemble que nous pouvons redonner confiance dans l’action publique locale et améliorer notre vie quotidienne.

Notre projet ? Placer au cœur de nos priorités le pouvoir d’achat des familles, le logement digne et abordable, la jeunesse, la sécurité, les services publics, l’accès aux soins, et les mobilités pour tous. Nous voulons aussi préparer notre commune aux défis du changement climatique, en adaptant nos pratiques pour préserver notre cadre de vie et celui des générations futures.

Rassembler la gauche et les progressistes

À travers la démarche Castelsarrasin en commun, je souhaite rassembler toutes les forces de gauche, progressistes et citoyennes de notre ville. Il est temps de tourner la page d’une gestion municipale figée, où tout est décidé par un petit cercle, loin des préoccupations des habitants.

Dans un contexte où la droite et l’extrême droite avancent main dans la main, notre responsabilité est claire : offrir une alternative solide, unie et ouverte. Mon appel est simple : à toutes celles et ceux qui veulent faire vivre les valeurs républicaines, laïques et sociales, rejoignez-nous. Ce projet ne sera pas celui d’un seul homme, mais celui d’une équipe diverse, engagée, et profondément attachée à l’intérêt général.

Un premier combat : défendre la vie associative

Le samedi 6 septembre, avec plusieurs colistiers, nous étions au Forum des associations. Plus de 70 associations étaient présentes, témoignant de la richesse de notre tissu local et de l’engagement de centaines de bénévoles.
J’ai voulu leur rendre hommage car les associations sont le cœur battant de notre ville. Sans elles, notre tissu social se fragilise et c’est toute la cohésion de Castelsarrasin qui est menacée.

Mais derrière ce dynamisme, une réalité plus préoccupante se cache. Le monde associatif traverse une crise profonde, marquée par la baisse des subventions, la fin de nombreux dispositifs d’emplois aidés et la raréfaction du bénévolat.

Quelques chiffres nationaux qui ne trompent pas :

• 66 % des associations employeuses jugent leur situation financière difficile ;
• En Occitanie, 97 associations ont dû se placer sous procédure collective en 2024, soit une hausse de 15 % en un an ;
• 28 % des associations ont réduit leurs activités faute de moyens.

À Castelsarrasin, nous ne sommes pas à l’abri de cette tempête. C’est pourquoi nous proposons plusieurs mesures concrètes :

• la création d’une Maison des associations, véritable lieu de rencontre et de mutualisation des moyens ;
• la mise en place d’un fonds d’urgence local pour venir en aide aux associations en difficulté ;
• la simplification des démarches administratives, car trop d’énergie est perdue dans la paperasse au détriment du terrain ;
• et un plan ambitieux pour développer le handisport et le sport adapté, encore trop marginal dans notre ville.

La réaction du maire adjoint : un déni révélateur

Notre communiqué n’a pas tardé à faire réagir la majorité municipale.
Dans un message, l’adjoint au maire, Éric Kozlowski, a choisi non pas de débattre sur le fond, mais de balayer nos propositions d’un revers de main. Selon lui,

« La quasi-totalité des associations ont des fonds propres leur permettant de couvrir largement leurs besoins de fonctionnement. Les subventions n’ont jamais été revues à la baisse. »

Et d’ajouter, dans une formule méprisante :

« À moins que Julien Sueres et ses colistiers se soient trompés de ville... »

Ce ton arrogant en dit long. Il montre une équipe municipale plus préoccupée par la défense de son bilan que par l’écoute des inquiétudes des bénévoles et dirigeants associatifs.
Ma réponse a été claire : les chiffres que je cite viennent de l’INSEE et du Mouvement Associatif, pas d’une improvisation. Castelsarrasin n’est pas une île isolée. Même si certaines associations locales disposent de moyens solides, elles sont confrontées, elles aussi, à la raréfaction des financements, à la dépendance à un petit nombre de bénévoles, et à la complexité croissante des démarches administratives.

Plutôt que de nier ces difficultés, nous devons ouvrir un dialogue constructif, pour renforcer ensemble la vitalité de notre vie associative. C’est dans cet esprit que j’ouvre le débat avec la municipalité sortante, tout en restant déterminé à porter les voix de celles et ceux qui veulent être entendus.

Ce n’est qu’un début

Ce billet est le premier d’une série que je publierai chaque vendredi. D’ici mars 2026, je m’engage à vous tenir informés, à partager nos propositions, et surtout à vous écouter.

Les prochaines semaines seront marquées par plusieurs rencontres publiques :

• Le 1er octobre à la salle des fêtes de Courbieu, avec le monde associatif ;
• Le 6 octobre à la salle des fêtes de Bénis, avec les acteurs de la petite enfance ;
• Le 9 octobre à la salle de la médiathèque, avec les acteurs de la santé ;
• Fin septembre, à l’Espace Métais (rue de la Révolution), pour consulter le monde agricole.

Nous irons également à la rencontre des habitants des quartiers HLM d’ici fin octobre.

Vous pourrez aussi me retrouver :

• Le 14 septembre, pour les courses hippiques à l’hippodrome ;
• Le 20 septembre, au concert-expo du square Jean-Pierre Berrié ;
• Le 27 septembre au festival URB’IN Castel
• Aux Rencontres de la Gauche à Bram, pour la rentrée politique de Carole Delga.

Rien n’est écrit d’avance. Ensemble, débattons, construisons, engageons-nous.
C’est avec vous, et grâce à vous, que nous donnerons un nouvel élan à Castelsarrasin.

Bien fraternellement,

Julien Sueres

Candidat aux élections municipales 2026
Liste Castelsarrasin en commun