Wassim vit à la cité de l’Espérance dans une ville de banlieue traversée par le RER. Le long des voies subsistent des jardins ouvriers, pour beaucoup délaissés par les locataires de la cité. Quand Wassim apprend que la mairie veut reprendre les terrains pour les livrer à un promoteur, il comprend soudain l’importance de ces lopins de terre : il n’accepte pas de les abandonner au béton. Avec ses copains et copines du collège et les voisins de l’Espérance, il engage une lutte locale pour protéger ce qui reste de nature contre l’urbanisation. Le combat collectif lui en apprendra beaucoup sur la solidarité, sur l’engagement, mais aussi sur l’histoire de son quartier et celle de sa famille.
Dans ce roman, j’ai voulu faire vivre l’action écologiste d’un groupe d’adolescents et d’adolescente inspirées par les mots de Greta Thunberg mais qui découvrent aussi dans la lutte que leur cité à un passé qu'il faut préserver. Ils montrent ainsi qu'elle n’est pas ce lieu de relégation et de dangers décrié par ceux et celles qui n’y habitent pas, mais un quartier vivant, solidaire, engagé, qui a toute sa place dans la commune. Wassim, Mia, Bouba, Lorenzo, Fatou, Alice et Saïd font l’apprentissage de la politique, découvrent les fausses pistes et les bons moyens de faire entendre leurs justes revendications.
Espérance Résistance (publié chez Magnard jeunesse) est un roman court, écrit pour être lu par tous et toutes à partir de la sixième.

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