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En référence à l’article de Philippe RIES, publié par MEDIAPART :
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Et surtout, en réponse à la question d'un média-participant, identifié par le pseudonyme de (Par « des_armes »).
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La question de ce média-participant est tellement pointue et nuancée que je ne veux, ni y répondre de façon banale, ni l’esquiver. Je vais donc prendre mon temps pour y répondre de façon très claire (avec des chiffres-clé) mais je le ferai plus tard sous la forme d’un billet sur MEDIAPART et sur ALTER-EUROPA.
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Je vais quand même mettre en appétit notre et nos média-participants : la quantité de monnaie en circulation peut être phénoménale (ce fut toujours le cas après les guerres, dans tout pays et à toute époque) ; par contre, cette surabondance peut conduire, ou pas, à produire des richesses nationales. Tout dépend de la manière dont elle est utilisée.
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Une chose est sûre : plus une monnaie est abondante, plus elle déborde (voir mon commentaire dans l’article de Philippe RIES).
Le yen n’y a pas échappé, même pendant les quarante glorieuses nippones : il suffit de constater la référence même du yen qui vaut l’équivalent de cinq anciens francs français malgré l’époque glorieuse.
Evidemment, si l’on compare des choses comparables, le yen est quand même une « monnaie forte » par rapport au franc français lui-même (traduit à partir de l’euro) puisqu’il vaut à ce jour cinq fois plus qu’il y a cinquante ans.
Vous comprenez déjà (à partir de cette « analyse politiquement incorrecte ») que TOUTES les monnaies sont mauvaises (surabondantes)… mais que certaines peuvent être encore plus mauvaises que d’autres.
Bis repetita placent (les choses répétées deux fois plaisent) : tout dépend de la manière dont elle est utilisée.
Mais in fine, TOUTES les monnaies surabondantes finissent par détruire des richesses : vingt ans de destructions pour le Japon.
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A travers ces deux exemples, si vous pouvez déjà « mentaliser » les évolutions désastreuses de nos monnaies, l’étape suivante conduit logiquement à tenter d’identifier les deux principaux responsables de ce désastre inéluctable : d’une part, les banques centrales (le système est très pervers) ; d’autre part, les gouvernements, ultra-endettés parce qu’ils ont fait des cadeaux princiers à la Haute Finance (défiscalisations de toutes sortes), aux multinationales (cadeaux sociaux et fiscaux) et à la Grande Distribution (un scandale).
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Alors, je reprends l’esprit de la question (très clairvoyante) de « des_armes » : la surabondance des monnaies conduit-elle inexorablement à une inflation larvée ou galopante ? Réponse : l’inflation est toujours galopante mais personne ne s’en rend compte.
Comment cela ? Déjà, les statistiques de l’inflation, publiées par les banques centrales (Eh oui !) sont trafiquées en permanence, partout dans le monde.
Comment peut-on affirmer une chose pareille ? Prenez un seul exemple : une maison qui valait de l’ordre de 5.000 euros en 1950 vaut aujourd’hui de l’ordre de 300.000 euros.
C’est vrai pour les maisons, les voitures et les autres produits et services mais est-ce vrai dans tous les cas ? Pour TOUS les produits et services, quels qu’ils soient, les prix auraient explosé s’il n’y avait pas eu de « désinflation organisée (délocalisations) et institutionnalisée (OMC et paradis fiscaux légalisés au sein même de l’U.E) ».
En clair, combien vaudrait votre téléphone portable, votre téléviseur ou votre home cinéma s’il avait été produit en Europe, en respectant les réglementations européennes (sociales et environnementales, par exemple) ? Réponse : cinq à vingt fois plus cher selon le pourcentage incorporé dans le produit ou service de la main d’œuvre, de droits sociaux et de contraintes environnementales.
Avec quelles conséquences ? Destruction d’emplois en Europe, fracture sociale, misère généralisée, pollution débridée (en Chine par exemple), pollution invisible (transport d’un yaourt sur des milliers de kilomètres)…
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En conclusion, la surabondance d’une monnaie détruit TOUJOURS des richesses nationales…
Par une inflation galopante, invisible (cachée) et (finalement vite) oubliée (par les peuples)…
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Pour l’Europe actuelle, il y a deux issues possibles à cette DESTRUCTION DES RICHESSES NATIONALES, liée à la surabondance de la monnaie : soit nos Gouvernements et nos Commissaires (un vocable très communiste, utilisé en Union Soviétique et aujourd’hui en Chine) prennent des mesures utiles (contre le laxisme de la BCE et des Banques Centrales) pour mieux utiliser cette monnaie surabondante (les dégâts seront toujours là, mais ils seront moins douloureux) ; soit, nous continuerons à importer de la désinflation et de la misère généralisée… et nous coulerons tous ensemble…
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ALTER-EUROPA
JUNON (déesse) Moneta (celle qui avertit)
PS :
Pourquoi ce pseudonyme ?
La déesse romaine du Monétaire (« monnaie », venant de « moneta ») avait annoncé au peuple que, grâce à sa monnaie, Rome deviendrait puissante (en rendant son peuple malheureux).
Nous, fausse déesse européenne ET citoyenne du monde, nous voulons tirer la sonnette d’alarme en disant que la monnaie, mal utilisée, peut détruire toute une civilisation, même si elle fait (encore) partie des plus fortes à ce jour…
Elle avertit mais, nec plus ultra, elle sait ce qu’il faut faire…
Manque une volonté politique forte, soutenue par des peuples très réactifs...
Nous sommes à des années-lumière de ce schéma volontariste...