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«Le vent se lève!...Il faut tenter de vivre » Le Cimetière marin ( Paul Valéry ), 風立ちぬ, Kaze Tachinu, Château Kînz, Chateau Zînk, Zink Tchâ Eau, Mf ...

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Billet de blog 17 octobre 2012

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A la Dame du bois-joli ( billet 52 )

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               Ibrahim Balaban 1962

Derrière chez moi:

http://www.youtube.com/watch?v=EEj9aKxhRq8

 A M V H = ALDDBJ

Il faut, dans ce bas monde, aimer beaucoup de choses,

Pour savoir, après tout, ce qu’on aime le mieux,

Les bonbons, l’Océan, le jeu, l’azur des cieux,

Les femmes, les chevaux, les lauriers et les roses.

Il faut fouler aux pieds des fleurs à peine écloses ;

Il faut beaucoup pleurer, dire beaucoup d’adieux.

Puis le coeur s’aperçoit qu’il est devenu vieux,

Et l’effet qui s’en va nous découvre les causes.

De ces biens passagers que l’on goûte à demi,

Le meilleur qui nous reste est un ancien ami.

On se brouille, on se fuit. Qu’un hasard nous rassemble,

On s’approche, on sourit, la main touche la main,

Et nous nous souvenons que nous marchions ensemble,

Que l’âme est immortelle, et qu’hier c’est demain.

Alfred de Musset

L'amitié

http://www.youtube.com/watch?v=21zC9t-meO0

        Après trois ans

Ayant poussé la porte étroite qui chancelle,

Je me suis promené dans le petit jardin

Qu’éclairait doucement le soleil du matin,

Pailletant chaque fleur d’une humide étincelle.

Rien n’a changé. J’ai tout revu : l’humble tonnelle

De vigne folle avec les chaises de rotin…

Le jet d’eau fait toujours son murmure argentin

Et le vieux tremble sa plainte sempiternelle.

Les roses comme avant palpitent ; comme avant,

Les grands lys orgueilleux se balancent au vent,

Chaque alouette qui va et vient m’est connue.

Même j’ai retrouvé debout la Velléda,

Dont le plâtre s’écaille au bout de l’avenue,

- Grêle, parmi l’odeur fade du réséda.

Paul Verlaine,  Poèmes saturniens

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