Mot qu'il est interdit d'utiliser pour insulter un ministre, même quand celui-ci fait des bras d'honneur à tout-va, qu'il est mis-en-examen en même temps qu'il dirige honteusement l'institution supposée garantir l'égalité devant la loi et qu'il se permet ouvertement de défendre ses propres intérêts au mépris de toute morale, sans même parler de la légalité plus que douteuse de telles actions.
Tous les jours le président nous fait l'insulte publique, à nous Français, de faire ce qu'il lui plait, éventuellement ce qui plait à sa femme ou à tel ou tel ami, mais nous n'avons pas le droit de l'insulter lui non plus en utilisant le mot sus-cité sous prétexte qu'il a été élu, ou simplement qu'il est citoyen de ce pays. Nous, citoyens insultés, n'avons pas le droit de répondre, mais nous ne pouvons pas non plus déposer plainte pour les insultes quotidiennes qu'il nous fait en nous prenant pour des idiots soumis (ce qui est le cas certainement pour part d'entre nous, il faut le reconnaître).
Il est fort à parier que, tel Trump qui affirmait pouvoir abattre quelqu'un en plein centre de New York sans qu'on ait le droit de l'emprisonner, celui qui se présente comme le président de la République Française, ainsi que sa troupe d'hommes et femmes de main, sont capables de choses que le commun des idiots que nous sommes n'est même pas capable d'imaginer. Et ça les fait bander de se dire qu'ils ont un tel pouvoir. Ça les enivre, ça les rend plus dingues à chaque nouvelle démonstration de leur hubris. Mais avons nous le droit de dire qu'ils sont dingues ? Je retire, je suis trop lâche, mais je n'en pense pas moins. Peut-être qu'un jour on nous interdira même de le penser.