Quatennens ou le cloaque des incompétents

LFI est un cloaque d'incompétents comme un autre. A force d'animateurs télé de troisième zone, d'ambitieux haineux, mais lécheurs du postérieur du chef, de petits nervis qui n'ont rien à envier à leur alter-egos fachos, de geeks à la culture atrophiée au stricte minimum, nous voilà en présence d'un mouvement de nuls qui n'existe que par la force du vide.
Car qui veut encore faire de la politique aujourd'hui, qui d'ailleurs a toujours voulu faire de la politique ? Celui ou celle qui n'a pas peur de se jeter dans la boue pour avoir le droit de commander quelques idiots de ses semblables. Celui qui ne sait rien faire de ses mains, qui n'a aucune passion à part le pouvoir, aucun talent si ce n'est l'agressivité, ou la gouaille. 
Ceux qui sont allés voter récemment pour la Nupes en prétendant honteusement qu'il vaut mieux ça qu'autre chose ne sont que des mous dissous dans leur confort. Où sont-ils maintenant ? Ils sont allés voter et là, ils sont revenus à leur misère quotidienne en laissant les nazes qu'ils ont élus détruire toute possibilité d'un autre avenir, n'ont pas parce qu'ils sont au pouvoir, mais déjà parce qu'ils occupent massivement l'espace restant, en empêchant toute naissance d'un autre chemin.
A l'heure où les fachos se pavanent dans les rues de France et d'Europe même plus masqués, au moment où il s'opère un basculement dans l'Histoire, on se retrouve à espérer minablement qu'une autre bande de clowns remplace le clan de clowns déjà à l'oeuvre.
Oui, ceux qui ont eu l'intérêt de lire un peu d'Histoire savent que ça a toujours été comme ça. La grande différence est que nous sommes peut-être à un instant de basculement non pas de la petite histoire, mais de la grande, où les erreurs ne se payent pas juste avec des millions de morts. Il se joue peut-être encore plus et chaque comportement indécent, chaque lâcheté, cumulés à l'échelle des grands nombres, nous feront disparaître dans un fracas effrayant.
Je suis de ceux qui pensent que le chaos est pour bientôt. Ce qui est marrant c'est que je fais maintenant partie presque d'une majorité, alors que je passais pour un fou il y a seulement six ou sept ans. Pourtant je reste encore attentif. Et j'observe que les fachos le veulent, l'attendent et y sont préparés. Comprenez-vous ce que cela veut dire ou préférez-vous avancer à la queue leu-leu derrière un Mélenchon en phase de glorification finale et son jouet personnel qu'est LFI ?
J'avoue, les autres options n'existent pas encore. J'avoue aussi qu'il est possible qu'il n'y en ait aucune. "Démobilisateur" crient déjà ceux qui n'ont rien à dire, si ce n 'est répéter ce qu'ils ont entendu par ailleurs. C'est un peu le même argument que pour tout le reste: admettre qu'on ne peut plus lutter contre l'effondrement, ne veut surtout pas dire qu'il faille arrêter de le faire. Ne pas le faire parce qu'on n'attend plus aucun résultat, c'est être un connard comme les autres, sale égoïste qui ne fait que parce qu'il peut en tirer un bénéfice.
On ne fait pas pour obtenir une récompense, du moins pas quand on se prétend humain, c'est-à-dire doué d'une conscience permettant d'agir d'une manière plus complexe que juste sur base de réflexes pavloviens. On fait par principe. On fait par honneur de faire ce qui est juste.Dans un monde sans principes, Quatennens est un déchet dans la normalité. Le soutiennent tous ceux qui sont comme lui: incapables de se remettre en cause, accrochés à leur confort personnel,  capable de piétiner leur dignité pour un bout de fromage. Et dieu sait qu'ils sont nombreux. Les médiocres de tous bords se sont depuis longtemps unis, car c'est bien leur seule chance de survie.
Quatennens ne mérite pas que son nom soit écrit, non pas seulement pour ce qu'il a fait à sa femme, mais parce que c'est juste un teckel qui aboie, une sorte de nanti qui a eu son premier boulot grâce à papa, puis son deuxième grâce à l'incompétence collective qui met sur un piédestal les teckels qui se la jouent pitbull.
Aucun des politiques qui peuplent notre paysage ne le mérite. Aller voter et puis cracher sur eux, c'est bien facile. Si vous êtes allés voter pour faire honneur à la démocratie, qu'avez-vous fait aujourd'hui pour qu'elle ne disparaisse pas ? Qu'avez-vous fait ces derniers temps pour être différent de ceux qui vous représentent à l'Assemblée ? Que comptez-vous faire à part lire les nouvelles et attendre les prochaines élections ?
C'est maintenant que cela se passe. Et vous ne pouvez pas dire que vous n'avez pas été avertis.