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L’imaginaire de Kris s’est construit sur l’aura de Guy Hennebaut, résistant, militant communiste et... grand-père maternel. Le premier acte de la création d’Un homme est mort se déroule au pied d’une scène de théâtre. Son grand-père l’avait emmené voir une pièce jouée par une troupe amateur dont le tableau était consacré aux manifestations de mars-avril 1950 – manifestations auxquelles il avait participé.
Le second acte : Kris croisa Gilbert Le Traon, directeur de la Cinémathèque de Bretagne. Ce dernier lui fait part d’un projet lui tenant à cœur : sauvegarder l’œuvre de René Vautier et, plus particulièrement, sauver des limbes l’un de ses films entièrement détruit en le réalisant sous forme d’une bande dessinée. Il s’agissait d’un documentaire sur les grèves brestoises de 1950 qui s’appelait... Un homme est mort.
Au début du troisième acte, Kris reçoit un coup de fil de Bruno, un de ses camarades dessinateurs qui, le bougre, lui parle du projet de Gilbert et de son envie de le dessiner. Kris cède, l’aventure artistique débute à ce moment là. La suite se trouve [...]