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Billet de blog 6 juillet 2014

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Entretien avec Éric Halphen & Michel Embareck

Puisqu'il y a des méchants dans la littérature policière, il lui faut, pour construire le récit, des gentils. Quoiqu'on dise, elle ne peut se débarrasser de ces personnages clefs qui, d'un côté, incarnent l'ordre et la justice, de l'autre, l'escroquerie, le crime, la cruauté. Aussi, force est de constater que dans un état de droit comme le nôtre, le juge se révèle être le personnage récurrent dans

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Illustration 1
© Justin Hurle

Puisqu'il y a des méchants dans la littérature policière, il lui faut, pour construire le récit, des gentils. Quoiqu'on dise, elle ne peut se débarrasser de ces personnages clefs qui, d'un côté, incarnent l'ordre et la justice, de l'autre, l'escroquerie, le crime, la cruauté. Aussi, force est de constater que dans un état de droit comme le nôtre, le juge se révèle être le personnage récurrent dans les romans noirs.

Pour autant, la frontière entre la réalité du monde de la justice et celui de la littérature policière n'est pas si claire. Certains diront que la réalité est un terrain fertile pour l'imaginaire quand d'autres se l'interdisent, sous prétexte de décrédibiliser la fiction tant elle est absurde. Mais que la fiction ne rejoigne pas la réalité judiciaire est-ce si important pour le lecteur ?

Pour en débattre, Michel Embareck. Diplômé de l'Institut d'Étude Politiques, du Centre universitaire de journalisme et du Centre de recherches sur les pays de l'Est, il est entré dans le rock à la manière d'un prêtre exerçant son sacerdoce dans le célèbre magazine Best. Normal, donc, que des allusions cinématographiques et musicales imprègnent la plupart de ses romans.

Éric Halphen, the judge ! Connu pour avoir instruit durant huit ans l'Affaire des HLM de Paris dont l'issue n'avait fait que le renforcer dans sa position. Une lassitude certaine de la magistrature ; une déception amère des collègues davantage motivés par l'avancement et la mutation qu'une réflexion profonde sur la charge, la mission du métier. Pourtant tout commençait bien. Son maître de stage, un certain Renaud Van Ruymbeke, déjà baigné dans des dossiers financiers d'ailleurs... lui offrait de tirer ses premières conclusions : contrairement au parquet, dont la hantise est le désordre puisqu'il est là pour faire régner l'ordre public, le juge d'instruction préfèrera toujours un désordre à une injustice. Du coup, il lâche prise [lire la suite]

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