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Billet de blog 24 décembre 2016

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Après les Panama Papers, les Tesla Papers !

Face à la baisse du prix des métaux et de la concurrence des pays de l'Est d'une part, et, d'autre part, de l'établissement de normes environnementales, la société Penarroya (propriétaire du site minier depuis 1920) se trouve en grande difficulté dès 1980. Aussi, en 1988, elle s'associe à la branche des métaux non ferreux du groupe Preussag pour former Metaleurop.

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États-Unis d’Amérique, 1943, les élites capitalistes – autrement dit, les industriels – collaborent avec le régime nazi. Ainsi, les usines Ford équipent les chars allemands et le géant IBM fait commerce de ses machines mécanographiques de poinçonnage de cartes perforées qui, réellement, ont servi à la gestion de la force de travail des prisonniers politiques comme au recensement de la population allemande dès 1933.
Autant de faits authentiques auxquels Thomas J. Watson, président d'IBM, et Henry Ford, ont participé d’une manière si active que ces salauds ont respectivement reçu en 1937 et 1938, la « Grand-Croix de l'ordre de l'Aigle allemand », la plus haute décoration nazie pour les étrangers.
Par ailleurs, parmi ces vrais articles du Daily Worker présents sur la seconde de couverture – un journal communiste des années 30 et 40 – l’un d’eux relève des conséquences inattendues de cette seconde guerre mondiale. Les femmes, par le travail fourni dans l’industrie de guerre, se saisiront d’une opportunité sans précédent pour asseoir leur émancipation. Dès lors, ne font-elles pas partie d’une sorte d’« avant-garde de l’espoir révolutionnaire » ?
Franchement, qu’une bd appuie son récit sur un tel fond historique mérite non seulement d’être souligné, mais encore de se questionner sur sa genèse avant même d’aller plus loin dans l’album.

Illustration 1

De quel « vieil ami scénariste décédé » Guilhem et Richard Marazano reçoivent une enveloppe dans laquelle se trouve une clé de consigne ? On ne le sait pas. Toujours est-il qu’ils décident de se rendre à New York pour, disent-ils là encore, voir ce qu’elle contient – sans que l’on sache vraiment s’il s’agit d’une consigne d’aéroport, de gare ferroviaire ou de gare routière. Bref… Voilà qu’ils l’ouvrent et découvrent une valise dans laquelle se trouve un grand nombre d’articles du Daily Worker, tous signés T.S. Biling.
Selon les auteurs, ils relevaient une controverse technologique importante pour l’époque. Edison venait de créer le réseau électrique qui alimentait la ville de New York. Or, ce réseau était basé sur le courant continu et engendrait de sérieux dysfonctionnements. Les chutes de tension dues à la résistance des câbles ne permettaient pas d’acheminer l’énergie sur une longue distance. Pour cela, il fallait construire des centrales tous les deux ou trois kilomètres (ce qui arrangeait fort bien l’industriel Edison).
Par ailleurs, la technologie qui aurait permis de modifier la tension n’existait pas, l’électricité devait être produite directement selon la tension utilisée par le client. Il aurait fallu autant de circuit de distribution que de type d’appareil (éclairage public, domestique, industriel…). Edison y voyait-là un marché gigantesque.
Nicolas Tesla, ingénieur de formation et inventeur du courant alternatif dont il a obtenu le brevet en 1888, proposa son invention comme alternative. Bien qu’Edison était un ardent défenseur du courant continu, il lui offrit un poste dans la Edison General Electric Company en lui promettant 50 000 $ s’il réussissait. Ce qu’il parvint à faire.
Aussi, en lieu et place d’honorer sa promesse, Edison [...]

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