Ce n'est pas un appel à l'aide, c'est un constat.

Je vais être au chômage.

Ce n'est pas un appel à l'aide, c'est un constat.

Un constat amer qui démontre encore une fois que la médiocrité l'emporte bien trop souvent sur le sérieux d'un travail minutieux.

Mais ce n'est pas le sujet.  

En d'autres temps, je l'aurais provoqué moi-même ce chômage, afin d'échapper à la pression et une ambiance bien souvent délétère.

Je publierai un billet sur mon expérience d'entreprise en temps voulu. 

La situation actuelle est tout autre.

Donc, sauf miracle, je vais être au chômage.

Et que fait-on quand cette situation pointe le bout de son nez ?

On se renseigne sur les règles, "l'accompagnement" offert par France Travail. 

Juste pour rappel, le chômage est un droit pour lequel tous les salariés et employeurs cotisent. 

Un droit qui dérange en haut lieu visiblement, puisque la main ferme du gouvernement ne sert qu'à détricoter et imposer de nouveaux malus dès qu'ils le peuvent. 

Le tout, bien sûr, en stigmatisant systémiquement les 5.7 millions de personnes sans emploi dans notre pays (chiffre mars 2025).

J'ai une pensée particulière pour les plus pauvres d'entre nous, obligés de bosser sur un mi-temps (!) pour prétendre au RSA.

Une insulte de plus à la face de ces Français qui ne demandent que de pouvoir enfin sortir avec dignité de leurs désastreuses situations.

Ceux qui s'affairent à nous rendre la vie encore plus dure, se sont permis de se servir à nouveau dans notre portefeuille.

Après tout, un petit plus de précarité ne les concernent guère. 

Donc, j'ai eu la surprise de me rendre compte que les 31eme jour des mois ne seront plus payés, les indemnisations sont regroupées en forfait sur 30 jours.

Un vol manifeste et caractérisé de la part de l'état sur le dos des plus précaires, à hauteur de 18 euros par mois en moyenne. 

Un grignotage systématique à l'euros près alors que les riches industriels ne semblent pas trop souffrir de la situation. 

Je vous passe le faît que le temps d'indemnisation est largement réduit (16 mois pour 2 ans de travail à taux plein) et que la pression de France travail est maximale.

Terminé le temps des reconversions, de la bienveillance institutionnelle afin de permettre à chacun de s'épanouir.

Entre mensonges et post-vérité, les salauds sont naturellement désignés et ostracisés. 

Ils sont tellement à l'aise, qu'un Moscovici peut nous dire que la récupération de la fraude sociale est bien plus importante (et tellement plus simple ndlr) que de se pencher sur la fraude fiscale.

Si ce n'est du déni, c'est de la complicité.

Comprenez braves gens, cela touche de près toutes les corruptions qui gangrènent notre république à bout de souffle.

Il n' y a plus d'argent magique pour les gueux. 

Alors oui, il existe toutes sortes d'abus, de triches et des méthodes pas nets afin de sucer un maximum d'aides.

Mais ô surprise, ce n'est souvent pas ceux qui sont désignés coupables par un racisme d'état qui se retrouvent dans le coup. 

C'est fréquemment le col blanc qui ressort bien noir une fois le pot aux roses découvert.

Et ces gens sont-ils punis à la hauteur de leurs actes délictueux?

Rarement.

Lorsque nos juges tranchent, c'est au moins un scandale médiatique et /ou politique qui en ressort.

Il y a encore peu, des lois étaient votées à chaque nouvelles trouvaille de nos élites.

De nos jours, ils cherchent au contraire à détruire les remparts de leurs dévorantes bêtises.

Si cela ne suffit pas, nombreux sont encore les parachutes dorés qui brillent à l'horizon. 

En effet, avec quelques millions en poches, nul besoin de pointer au chômage….