Ce sera donc, comme en 2017, la Peste ou le Choléra; le fascisme, ou le néolibéralisme outrancier qui lui fait la courte-échelle. Et on nous dira que "les françaises et les français l'ont voulu ainsi". Circulez, y'a rien à voir.
Quant aux enjeux écologiques, qui n'ont jamais été plus pressants, à la précarité de la jeunesse pour laquelle on prépare un avenir radieux, c'est à dire de devoir travailler plus longtemps dans des conditions de plus en plus déplorables, et aux aspirations démocratiques de citoyennes et de citoyens qui ne se reconnaissent plus dans le fonctionnement de cette république désuète, il faudra attendre, peut-être, cinq ans. Eh oui, c'est le jeu ma pauvre Lucette!
Pour l'heure, il faut faire barrage aux fascistes, que les plateaux-télé de nos multi-milliardaires français ne manqueront pas de réinviter en temps voulu pour pimenter un peu les futures campagnes.
Bien sûr, il y aura les législatives, qui vont encore une fois nous faire savourer le droit d'aller voter utile.
Le reste, on verra ça plus tard: cela dépendra du second tour de 2027. Peut-être...
Pas sûr que notre colère puisse se contenir si longtemps.
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Paroles et musique de La Cigale
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La Bête
Ça fait bien trente ans que ça dure
Et qu’ils nous pourrissent les débats
N’empêche qu’ils ont su à l’usure
Se faire une place dans les médias
Hier ils étaient infréquentables
Mais les temps changent et les choses bougent
Maintenant qu’ils sont présidentiables
On leur déroule le tapis rouge
Quand la bêtise des journalistes
Sert l’intérêt de leurs patrons
Ce sont finalement les fascistes
Qu’on invite pour faire sensation
Ref :
Et c’est comme ça que la bête s’avance
C’est toujours comme ça que la bête s’avance
Les loups sont sortis de Paris
N’empêche y’en a bien un ou deux
Qui sont restés et se sont dit
Qu’il suffirait d’attendre un peu
que le dernier résistant crève
Pour qu’on nous ressorte Pétain
Dont on voit déjà la relève
Tracer sans problème son chemin
Tout en inondant les plateaux
De leurs théories les plus crasses
Qui f’ront le buzz sur les réseaux
Car plus c’est gros, et mieux ça passe
Ref
Pendant ce temps quand ça le gène
Le gouvernement asphyxie
Noyé dans les lacrymogènes
Les ruines d’une démocratie
Où les banquiers sont au pouvoir
Les pdg à l’Elysée
Les CRS sur les trottoirs
Et l’affairisme à l’assemblée
Puis ils nous ressortent le refrain
Dès que reviennent les élections
Du bon vieux front républicain
En vitupérant l’abstention
Ref
Faut-il donc vraiment que l’histoire
Puisse cruellement se répéter
Pour qu’on voie si proche du pouvoir
Les pires ennemis d’la liberté
Et la colère des opprimés
Profiter aux fachos pendant
Que la gauche est trop occupée
A se disloquer lentement
Forcément ça relativise
La pertinence des élections
Alors, tu m’étonnes qu’on se dise
Au fond, finalement, à quoi bon ?
Ref
Toi ma France, toi mon beau pays
Si tu savais combien j’enrage
De devoir entendre les conneries
Que peuvent dire sur toi tous ces barges
Ces moutons qui pensent naïvement
Que pour ne plus être tondus
‘Faut élire un loup président
Risquent sans doute d’être déçus
En attendant la peste brune
A mis son plus joli costard
Et l’on se demande face à l’urne
S’il ne s’rait pas déjà trop tard
Ref