Ca fuit de partout. L’eau, l’huile, le gaz, le pétrole. Notre planète-dépotoir est une passoire, ça dépote dans les passoires. La Terre n’est plus étanche avec tous ces trous dans son écorce. A Penly, France, fuite d’eau radioactive dans le circuit primaire du réacteur numéro 2. Intervention des pompiers car deux flaques d’huile avaient pris feu. Des traces d’huile au sol ? Pourquoi ? Comment ? Qu’est-ce ? Je sais. Mon petit doigt me l’a dit dans les gourdes. C’est à cause d’un projet de barbeQ.
A Penly, des potes avaient prévu de cuire des côtelettes et de faire cuire des frites le midi et un gars avait été chargé d’acheter l’huile. C’est toujours l’ouvrier Lesieur qui achète l’huile. Sieur Lesieur était à la bourre pour prendre son emploi alors il courait dans les couloirs près du deuxième réacteur pour déposer dans son casier l’huile, patatras, il s’affale, ses deux précieuses bouteilles d’huile sous le bras, les bouteilles explosent et voilà deux litres d’huile répandues sur le sol. Lesieur ramasse aussi vite qu’il peut les débris en plastique et les dissimule sous son duffle-coat. Il continue de courir ce sieur en se disant « je reviendrai éponger dès que je peux ». Pendant que sieur Lesieur court vers son casier, patatras, l’ouvrier Mèche, lui, jette précipitamment sa cigarette rougeoyante car le contremaître Palte peut lui tomber sur le paletot, tôt ou tard, la cigarette tombe dans une des deux flaques d’huile et les enflamme. Mèche et Lesieur, insouciants, près de leurs casiers parlent enfants, école, maladie du dernier, jolies minettes à draguer. Le feu gagne. La fumée dégagée alerte les alarmes, les alarmes ainsi alertées sonnent la larme. Les pompiers toujours prêts arrosent tant qu’ils peuvent avec leurs larmes ça prend du temps l’incendie qui gagne du terrain. La chaleur fait fondre un joint qui jointe la cuve de l’eau refroidissant le circuit primaire du réacteur numéro 2. Il devait être important cet incendie pour faire fondre un joint. Ou bien le joint est de mauvaise qualité. En parlant de joints , ils devraient les colmater avec des boulettes de hachisch et nous, nous allons finir par fumer des tas de bédos pour ne plus voir l’état de délabrement de notre planète et notre irradiation galopante. là
Le directeur général de l'ASN Jean-Christophe Niel a indiqué que « selon les informations qui lui étaient communiquées par EDF, le volume de la fuite d’eau radioactive qui était de 2,3 mètres cube par heure en début de soirée avait baissé à 0,1 mètre cube (une centaine de litres) par heure » . 2,3 mètres cube, c’est 2 300 litres par heure, jolie fuite !! De l'eau, radioactive ou non ?, est injectée dans le circuit primaire pour compenser la fuite, et le circuit primaire continue de la sorte à assurer son rôle dans le refroidissement du réacteur « . Ah ! Sachant que l’incident s’est produit vers 12 heures, combien de milliers d’eau radioactive se sont barrées, en 12 heures environ ? Où sont-elles ? Dans la Manche ? Euh pas dans la mienne de manche, je ne vois rien. En fait, de l’eau radioactive dans une centrale se balade toujours , peu ou prou. Il semble que cette eau radioactive qui se promène dans le circuit de refroidissement se retrouve dans un circuit interne et fermé ? AH ? D’un circuit à l’autre. On se croirait au Mans, on pédale dans la rillette. Le réacteur, quant à lui, est arrêté, probablement comme d’habitude à K’teur, charmant village normand à quelques encablures de Penly, il est donc à l’arrêt à K’teur pour quelques jours. Mèche et Lesieur, de mèche, ont pris quelques vacances. Allez vous planquer les gars car on va vous demander des comptes sur ce fameux barbeQ.
A Fukushima, Japon, ce sont 12 000 litres d’eau radioactive qui ont fui vers l’océan hier, une paille si l’on compare avec les 120 000 litres déversés l’année dernière. Un problème de joint, c’est fou ça, quelle centrale copie l’autre ? Eh! les poissons, requins, et crustacés, prenez le large ! Vivre près de Fukushima n’est pas une sinécure !
En parlant de fuites, le gaz, fuit, le pétrole aussi fuit, sauvagement, ils s’échappent toujours de la plate forme possédée par Total en Mer du Nord. En parlant de Total, la société ne serait pas inquiétée pénalement pour le naufrage de l’Erika et la géante pollution qui avait suivi…. Affaire à suivre.
L’eau radioactive fuit, le feu couve, le pétrole se barre, le schiste est malmené pour en extraire ses précieux gaz, cela nous promet encore de beaux accidents ! Un feu d’artifice planétaire ! Oh la belle bleue ! Oh la belle rouge ! Oh la b…. ( phrase inachevée )
Nous pouvons toujours, nous pauvres terriens, tenter de fuir, et échapper au grand boum en nous réfugiant dans des cavernes et des bunkers. Un ‘tit bédo avant le cataclysme ? Vais me remettre à fumer, moi, tiens, avant de peindre des mammouths sur les murs dans mon aven ! Amène-toi dans mon aven ! Je te garde des pigments et cette chanson de Charlie Winston ?