« Vous faites des articles, et moi j’en fais des vannes ». Ainsi avait commencé la discussion avec Waly Dia, lorsque Mediapart l’avait rencontré à l’été 2024. Il fut décidé un concept simple : réaliser des chroniques d’humour politique enregistrées sur scène pendant son spectacle « Une heure à tuer », alors en tournée partout en France.
Un an et demi plus tard, une quinzaine de chroniques ont été réalisées et le public de Mediapart semble y avoir trouvé son compte : l’humour de Waly Dia, corrosif et impitoyable avec les pouvoirs, agit comme un exutoire salutaire dans un contexte politique saturé par l’extrême droite.
On rit, parfois jaune, mais on rit toujours.
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Alors pourquoi se contenter de chroniques ? Et si nous proposions à notre lectorat son spectacle ? Ce genre de contenu peut sembler loin d’une enquête journalistique ou d’un reportage d’actualité. Il est au contraire la deuxième face d’une même pièce : le réel. Ce fut aussi vrai des vidéos d’Usul et Ostpolitik ou de l’émission Blagues Bloc de Guillaume Meurice.
Les saillies de Waly Dia, qui visent toujours juste, font écho aux informations que nous publions et leur donnent un autre relief. La décision a donc fini par s’imposer à nous : le spectacle de Waly Dia étant à l’image de ses chroniques - politiques, ancrées dans l’actualité - il a toute sa place sur Mediapart.
« Accordez-moi une heure, je me charge du reste », promet Waly Dia sur son affiche. En réalité, « Une heure à tuer » en dure deux et c’est tant mieux.