D'abord merci. Merci de votre soutien lorsque vous apprenez que Mediapart est mis en examen pour avoir exercé son devoir de vous informer. Merci de votre générosité lorsque certains d'entre vous proposent de mettre la main à la poche pour donner qui 10 euros par mois, qui 100 euros d'un coup, qui de créer une association de lecteurs. Tant de sympathie! Tant de solidarité! Merci, mais, n'y voyez pas d'ingratitude, ce n'est pas d'argent dont nous avons besoin. C'est de vous, c'est de lecteurs, c'est de membres actifs de la communauté Mediapart. Vous voulez nous aider? Parlez de Mediapart autour de vous, abonnez vos amis, diffusez nos articles, faites-leur savoir qu'une autre façon d'écrire l'actualité, loin des communiqués de presse et de l'insignifiance, existe, et que si elle a un prix, c'est qu'elle a de la valeur. C'est ainsi, en informant toujours plus de lecteurs, en réunissant un Club toujours plus nombreux, que vous démontrerez que ces pressions sont vaines...
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Pourquoi ne pas commencer par là? Mediapart a été sollicité, comme d'autres, pour participer aux prétendus «états généraux de la presse». Nous n'avons pas encore décidé d'y prendre part ou non. Mais s'il est quelque chose dont nous sommes sûrs, c'est que ce ne sont, en rien, des états généraux. Le président de la République en a prescrit les conclusions avant même de les convoquer — certaines auxquelles nous souscrivons (l'impasse de l'information gratuite, par exemple), d'autres que nous réprouvons sans nuance (la suppression annoncée des seuils anticoncentration...) — et se réserve le droit de faire son marché dans les propositions qui en sortiront. Surtout, le choix des invités en dit long sur l'ambition de l'opération: chaque convive est prié de venir faire du lobbying pour sa corporation au détriment de l'intérêt général. Ouvrez vos cahiers de doléance! Prenez cette parole! Organisez chez vous les «vrais états généraux» de l'information!
Et rendez-en compte sur votre blog...