« Sous le titre COMBIEN POUR ARNOUX . 450 000 € ? 500 000 € ? M Hervé Labarthe suggère que je toucherais « un demi-million » à l’occasion de ma cessation d’activité au sein de la Société Air France, et insinue que ce serait la récompense d’avoir « en bon soldat ... défendu la Compagnie et les pilotes de l’AF 447 ».
Si je n’ai eu de cesse de défendre la mémoire de mes collègues qui sont d’égales victimes avec ceux qu’ils transportaient et que Monsieur Labarthe n’a quant à lui de cesse de critiquer, je me mets avec la même conviction au service des Associations de Familles afin d’éviter la répétition de tels drames qui ne sont que la résultante de la faillite généralisée du retour d’expérience de tous les acteurs du transport aérien. Les Associations et leurs Avocats sont particulièrement bien placés pour savoir que je n’ai pas eu au cours de cette enquête menée en toute indépendance, d’indulgence particulière envers la Compagnie qui m’emploie.
Ces insinuations ne reposent bien évidemment sur aucun fondement puisque les sommes qui me seraient versées à l’occasion de mon départ sont sans commune mesure avec ce qui est suggéré. Au contraire, elles sont plutôt inférieures à la moyenne de ce que mes collègues bénéficiaires du plan de départs volontaires perçoivent à l’occasion de leur fin de carrière, ce qui serait encore la meilleure démonstration que mes interventions au soutien de l’intérêt des familles des victimes sont libres de toute influence.
Tout le reste n’en est que plus dérisoire. Il est d’ailleurs permis de s’interroger sur les motivations de leur auteur ( ?).
Gerard Arnoux. Commandant de bord A320, Conseiller technique bénévole des Associations de Familles de victimes du vol Rio Paris (Atlantique 2009), Association Française « Entraide et Solidarité », Association Allemande « HIOP », Porte parole désigné de l’Association Brésilienne (AVVAF447) ; Conseiller technique des Associations de Familles de victimes Martiniquaises du vol West Caribbean ( Venezuela 2005), Conseiller technique de l’Association Echo (crash du Mont St Odile 1992), de celle du crash de Sao Paulo (Brésil 2007), de celle du crash de Phuket (Thaïlande 2007), de celle du crash de Saint Barth (2001), de celle du crash de Yemenia (Moroni 2009).
Représentant de Parties Civiles auprès de la Cour du Tribunal de Colmar (St Odile, 2007), de celle de Pontoise (Concorde 2010), Auprès de la Juge d’Instruction du TGI de Paris pour l’enquête sur le crash d’AF 447.
Désigné par le CHSCT PNC AF en qualité de personne qualifiée pour l’éclairer dans ses enquêtes. »
Président de l’Association « Comité de veille du transport aérien » nouvellement créé à l‘initiative de cinq Associations de Familles de victimes. »