«M Labarthe, dans ses commentaires des 2 et 11 décembre 2013, persiste à me mettre en cause.
Je rappellerai donc qu'une mise en examen ne préjuge ni d'un renvoi en correctionnel, ni d'une culpabilité. Si par extraordinaire la plainte déposée par M Labarthe prospérait, elle serait alors l'occasion de rappeler publiquement devant le Tribunal les vérités qui lui déplaisent. Gageons néanmoins qu'un non-lieu à mon égard lui en évitera le désagrément.
Il n'est par ailleurs pas besoin d'attendre un improbable renvoi en correctionnel pour rectifier des contre-vérités lorsqu'elles sont proférées: M. Labarthe sait que des questions peuvent être diffamatoires, lorsqu'elles prennent la forme d'une insinuation. Cela explique que tout en s'efforçant d'avoir un improbable dernier mot, il recule devant le désaveu auquel j'ai dû procéder.
Il évoque encore un échange que j'ai eu via facebook avec un commandant d'Air France en retraite, comme moi ancien dirigeant syndical, avec lequel je suis intervenu sur la sécurité des vols à l'Assemblée nationale. Mes propos s'inscrivent dans le contexte du syndicalisme pilote à la compagnie, et en concernaient donc en rien M Labarthe qui n'y étant nommé veut s'y reconnaître. Et s'y j'évoque mon départ en retraite, ce n'est pas dans le cadre d'un PDV n'étant plus d'actualité depuis des mois.
Il conteste mes compétences professionnelles.
Si je n'ai pas été instructeur, c'est par choix, ayant une licence IPP1, mais ayant refusé l'offre qui m'en était faite en 2006 par Air France, pour privilégier mon indépendance et la disponibilité nécessaire aux enquêtes sur les crashes aériens auxquelles je me suis consacré ; quant aux vols sur longs courriers, j'ai fait un autre choix pour des considérations de mode de vie. Pas plus que moi, Monsieur Labarthe n'a d'ailleurs piloté un avion de ligne long courrier d'Air France. Quant à ces compétences que M Labarthe croit pouvoir me disputer, la « Médaille de l'Aéronautique » qui m'a été remise par le Ministre des transports le 19 juillet 2006 pour avoir, après une collision en vol, contribué avec mon équipage à sauver les 169 occupants d'un A320 Air France dont j'avais le commandement, vaut en définitive tous les discours, et tout le reste est agitation sans intérêt »