La rédaction de Mediapart (avatar)

La rédaction de Mediapart

Retrouvez ici les actualités de la rédaction de Mediapart.

Journaliste à Mediapart

574 Billets

29 Éditions

Billet de blog 30 octobre 2021

La rédaction de Mediapart (avatar)

La rédaction de Mediapart

Retrouvez ici les actualités de la rédaction de Mediapart.

Journaliste à Mediapart

Un mercredi sur deux, recevez la lettre Écologie de Mediapart

Mediapart a décidé de lancer une lettre quinzomadaire pour raconter les blocages en matière d’écologie. Mais aussi nos rencontres avec toutes celles et ceux qui empêchent de tourner en rond, des rendez-vous à ne pas manquer, et nos idées de lectures.

La rédaction de Mediapart (avatar)

La rédaction de Mediapart

Retrouvez ici les actualités de la rédaction de Mediapart.

Journaliste à Mediapart

La planète brûle, la biodiversité est en chute libre, les populations les plus précaires sont intoxiquées… et bien peu de choses bougent du côté des pouvoirs politiques comme économiques. Mediapart a décidé de lancer, un mercredi sur deux, une lettre Écologie pour que lectrices et lecteurs puissent retrouver facilement les enquêtes et décryptages du journal sur les blocages en matière d’écologie. Mais aussi nos rencontres avec toutes celles et ceux qui empêchent de tourner en rond, des rendez-vous à ne pas manquer, et nos idées de lectures.

Illustration 1

Dans le premier numéro de cette newsletter, mercredi 27 octobre, la journaliste Amélie Poinssot, du pôle Écologie de Mediapart, y soulevait cette question : où est passée la sobriété ?

« Cette semaine, RTE, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité français, a publié six scénarios énergétiques pour atteindre la neutralité carbone en 2050. Développement plus ou moins accéléré de l’éolien et du photovoltaïque ; démantèlement, maintien ou développement du nucléaire… Cet exercice de prospective part cependant d’un a priori : l’accroissement de notre consommation d’électricité. Selon RTE, si notre consommation générale d’énergie devrait baisser d’environ 40 % dans 30 ans, celle d’électricité, en revanche, devrait augmenter de 35 %.
 
Où est passée la sobriété ? Cette idée que nous pourrions, collectivement, dépenser moins d’énergie – et pas seulement en réduisant le gaspillage. Relancer le secteur ferroviaire par exemple -, y compris dans les territoires ruraux où tant de lignes de train ont été abandonnées – afin de réduire l’usage de la voiture individuelle. Limiter les nouvelles constructions et privilégier la rénovation de l’existant. Favoriser la réparation des produits plutôt que leur obsolescence. Ou encore stopper la course à l’industrialisation de l’agriculture, fortement émettrice de gaz à effet de serre…
 
Autant de pistes qui nous permettraient de réduire drastiquement notre demande d’énergie. Dans le scénario de transition de l’association négaWatt, publié dans la foulée du travail de RTE, elle est divisée par 2,5 d’ici 2050, tandis que nucléaire et fossiles disparaissent complètement du paysage. Partir des usages, des modes de vie et de production : tel est le raisonnement de l’association qui travaille en ce sens depuis 2001.
Fonder une politique énergétique sur la notion de sobriété, qui est un des piliers de la pensée écologique, serait un choix politique fort. Mais aussi riche de développements pour les emplois de demain. Plutôt que de devoir arbitrer entre différents “mix”, la maîtrise de la consommation pourrait être l’outil principal de la transition pour 2050. Ce n’est pas l’orientation prise, pour l’instant, par le pouvoir actuel qui préfère, une fois de plus, s’entêter dans une logique productiviste. » 

Retrouvez ici la suite de cette première lettre Écologie. Pour recevoir les prochaines, il suffit de s’inscrire en donnant son adresse mail. C’est par là !