L’histoire est celle d’un caillou en équilibre sur un fil. Le caillou, c’est la Nouvelle-Calédonie, archipel du Pacifique qui doit son surnom à la richesse minérale de ses sous-sols. Le fil, ténu, c’est celui sur lequel avance, tel un funambule, le processus de décolonisation.

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Suite aux accords de Matignon (1988) et de Nouméa (1988) qui ont mis un terme au conflit opposant indépendantistes kanak et partisans du maintien dans la France, le pouvoir politique a fait l'objet d'un partage.

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Engagé en 1988, ce processus de décolonisation devait s’achever trente ans plus tard. Nous y sommes. Ce dimanche, les Calédoniens voteront « pour » ou « contre » l’indépendance. Pour l'heure, le territoire reste « à décoloniser », aux yeux de l’ONU mais aussi dans les esprits. Identité ébranlée, profondes inégalités... ce cocktail, mêlant perte de sens et ressentiment, contribue à l’inquiétante ivresse de la jeunesse.

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Malgré le « rééquilibrage » et un essor économique incontestable, une frange toujours plus importante de la jeunesse océanienne sombre dans la délinquance. Dans l’archipel, un quart des infractions sont commises par des mineurs.

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Pauvreté, acculturation et rancœurs liées à la colonisation contribuent à expliquer ce phénomène complexe. Pour mieux le cerner, La Revue Dessinée plonge dans le quotidien d’un foyer d’action éducative.

Ce reportage, signé Jenny Briffa et dessiné par Florent Grouazel, est à retrouver en intégralité dans le dernier numéro de La Revue Dessinée (le #21).

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