L'actu dessinée : la genèse des Balkany, l'envers d'Uber et la revue en librairie !

- Les amoureux de Levallois. Récit de la naissance d'une hydre politique : les Balkany.

À l'échelle du temps politique, ce sont des dinosaures. En quarante ans de campagne, d'élections et de mandats, Patrick et Isabelle Balkany ont été aux premières loges de l'ancien monde : celui de Nicolas Sarkozy, des Hauts-de-Seine et du show biz showbiz. Courchevel en hiver, Saint-Trop’ en été, à la sauce people. Sans oublier les promoteurs immobiliers et les sportifs médaillés toujours au premier rang de leur réussite bling-bling dans le petit royaume de Levallois-Perret. Le tout dans un clientélisme électoral revendiqué. Car lorsqu’ils sont ensemble, ils sont de ceux qui ose osent tout, même l’incroyable. Seulement voilà, en cet an de grâce 2017, l'heure des comptes a sonné…

- A bout de course. Enquête au long cours sur le phénomène Uber, côté conducteurs.

Uber. Le nom sonne comme une menace à l’oreille des taxis, comme une promesse à celle d'habitants de quartiers défavorisés. Pour les uns, il est synonyme de concurrence débridée, pour les autres, de berlines rutilantes, d’emploi et de liberté. Dans l'Essonne ou la Seine-Saint-Denis, dans ces territoires où le chômage et les discriminations à l’embauche font rage, la start-up californienne a trouvé son vivier. Mais pour les aspirants chauffeurs, le mirage est trompeur. Bercés par l’espoir de devenir patron, ils se réveillent souvent englués dans la précarité. Rouler pour Uber revient à se lancer dans un jeu dont seul l’un des acteurs maîtrise les règles.

 - La Cour de l'asile et du hasard. Immersion dans le lieu où se joue le sort des exilés. 

C'est l'étape de la dernière chance. Le quitte ou double. L'ultime possibilité de trouver légalement refuge en France. Chaque année, la Cour nationale du droit d'asile (CNDA) reçoit les milliers d’exilés auxquels l’on a une première fois refusé le statut d’apatride ou de réfugié. Leur sort sera réglé en une demi-heure par un trio de magistrats dont certains ne sont pas des professionnels du droit. Mieux vaut tomber sur un bon avocat, un bon traducteur et bien sûr… un bon juge. Enquête sur cette machine juridique dans laquelle résonnent les soubresauts du monde. 

- Chargés comme des mules. Reportage en Guyane, point de passage de la cocaïne. 

 À chaque vol Cayenne-Paris, elles sont une dizaine. Jeunes, inconscientes du danger, des « mules » décollent pour la métropole le ventre bourré de capsules de cocaïne. Si l’une d’elles cède, le risque est mortel. Façon roulette russe, ces Guyanais prennent un aller simple pour l'enfer ou pour le paradis. Un paradis estimé à quelques milliers d'euros, une fortune pour ces recrues précaires. Policiers, juges et douaniers sont débordés par l’ampleur du trafic… Des rives du fleuve Maroni à l’aéroport d’Orly, voyage sur la route des passeurs de « blanche ».

- Sur la plage empoisonnée. Enquête sur les dessous des algues vertes, un tabou breton. 

En mai, les beaux jours arrivent, même en Bretagne. Et avec eux reprend le ballet des tractopelles ramassant de 8 à 10 h par jour les algues vertes qui jonchent les plages du nord. Fraîches, elles sont inoffensives mais en pourrissant elles dégagent un gaz aussi toxique que du cyanure. Peut-être avez-vous entendu parler du cheval mort sur la plage de Saint-Michel-en-Grèves, ou des 36 sangliers retrouvés inanimés dans la baie de Saint-Brieuc ? Mais avez-vous entendu parler des... morts humaines ?  À ce jour, dans les Côtes-d’Armor, on recense quatre hommes suspectés ou reconnus victimes de l'ulve marine. Derrière ce silence, un tabou : l’origine des algues tueuses. Depuis des années, syndicats agricoles, élus locaux et scientifiques à l’impartialité douteuse se démènent pour que le lien entre agro-industrie et marées vertes ne soit pas établi. Une enquête implacable.

Et des chroniques, de l'humour, des reportages, du sport, de la science et de la musique. Le tout est à retrouver, en librairie, en relay ou sur abonnement, dans le numéro d'automne de La Revue Dessinée  :

Indépendante, sans publicité - comme nos amis de Médiapart - La Revue Dessinée vit grâce à ses lecteurs. Lisez-nous, abonnez-vous, parlez-en autour de vous : vous êtes nos meilleurs ambassadeurs ! 

Pour en savoir plus sur notre média, notre site est là. Et si vous avez moins de 20 ans, rendez-vous sur le site de Topo, le petit frère de La Revue Dessinée.