La SDJ De Mediapart (avatar)

La SDJ De Mediapart

Le blog de la Société des Journalistes de Mediapart

Journaliste à Mediapart

69 Billets

0 Édition

Billet de blog 9 mai 2023

La SDJ De Mediapart (avatar)

La SDJ De Mediapart

Le blog de la Société des Journalistes de Mediapart

Journaliste à Mediapart

Soutien à Rémy Buisine, journaliste victime de violences policières à Paris

Le journaliste de Brut a été frappé à plusieurs reprises par les forces de l’ordre alors qu’il couvrait la manifestation du 1er mai à Paris. Plus de trente sociétés de journalistes et de rédacteurs lui apportent leur soutien et appellent à respecter la liberté de la presse et la liberté d’informer.

La SDJ De Mediapart (avatar)

La SDJ De Mediapart

Le blog de la Société des Journalistes de Mediapart

Journaliste à Mediapart

Nous, journalistes et membres de 32 sociétés de journalistes et de rédacteurs, apportons tout notre soutien à notre confrère Rémy Buisine, journaliste à Brut, qui vient de porter plainte auprès de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) pour « violences volontaires aggravées par personne dépositaire de l’autorité publique » contre deux agents de police.

Alors qu’il exerçait son métier et couvrait la manifestation du 1er mai à Paris, et alors qu’il était clairement identifiable en tant que journaliste, notre confrère a été frappé à plusieurs reprises par les forces de l’ordre, à l’épaule, puis à la tête. Une vidéo le montre, au sol, au moment où il reçoit une charge violente de la police avec une matraque. Il venait tout juste de recevoir un coup de bouclier.

À l’issue de la manifestation, alors qu’il dénonçait le traitement dont il a fait l’objet, notre confrère a ensuite été mis en cause publiquement, dans des messages mettant en doute sa qualité de journaliste ou son sens des responsabilités.

Les violences des forces de l’ordre sont inadmissibles dans un État de droit, où la liberté de la presse et la liberté d’informer ne doivent en aucun cas être entravées. Aucun·e journaliste dans l’exercice de son métier ne doit faire face à de telles pratiques. Nous appelons les responsables politiques et le gouvernement à dénoncer ces violences afin qu’elles ne se reproduisent plus.

Les sociétés de journalistes et de rédacteurs de l’AFP, d’Arrêt sur images, de BFMTV, de Challenges, de France 24, de France 3 rédaction nationale, de FranceTV rédaction nationale, de FranceinfoTV, de Franceinfo.fr, du JDD, de L’Express, de L’Humanité, de L’Informé, de L’Obs, de La Tribune, de Libération, Les Échos, Le Monde, L'Usine nouvelle, de LCI, de Marianne, de Mediapart, de M6, de NRJ group, de Paris Match, du Parisien, de Premières Lignes, de Radio France, de RFI, de RTL, de Télérama et de TF1.