Nous, journalistes et membres de quarante sociétés de journalistes et de rédacteurs, exprimons notre pleine et entière solidarité avec nos consœurs et confrères de Paris Match, confrontés à une série d’attaques inacceptables à l’encontre de leur SDJ, organe représentatif de la rédaction.
Dernière attaque en règle, une journaliste a été convoquée jeudi 6 avril pour un entretien préalable à licenciement, et ce après la prise de position de la SDJ de Paris Match contre un édito du directeur général de la rédaction, Patrick Mahé, dont la rédaction s’est désolidarisée. Les membres de la SDJ se disent par ailleurs victimes de « harcèlement » et d’« intimidations ».
Nous rappelons une fois de plus aux dirigeants de Paris Match qu’une SDJ représente l’ensemble des journalistes d’une rédaction et que ses membres agissent et parlent au nom d’un collectif. Ces derniers n’ont pas à subir individuellement les foudres d’une direction.
Fait à Paris, le 6 avril 2023
Les sociétés de journalistes et de rédacteurs de l’Agence France-Presse, d’Arrêt sur images, d’Arte, de BFMTV, de Challenges, de Courrier international, de France 24, de France 3 rédaction nationale, de Franceinfo.fr, de FranceinfoTV, de FranceTV rédaction nationale, de La Tribune, de La Vie, du Figaro, du JDD, du Parisien, du Point, des Échos, de L’Express, du Monde, de L’Humanité, de L’Usine nouvelle, de Libération, de L’Informé, de L’Obs, de M6, de Marianne, de Mediapart, de Midi libre, de NRJ Group, de Premières lignes, de Public Sénat, de Radio France, de RFI, RTL, RMC, Sud Ouest, Télérama, TF1 et 60 millions de consommateurs.