Qu'on ne parle surtout pas aux gilets jaunes de syndicats, ni de partis politiques de gauche.
Qu'on se le dise, et se le répète, par monts et par vaux: les gars sont "apolitiques".
Enfin, en fait, cela signifie qu'ils ne sont surtout pas de gauche.
Parce que la présence, dans leurs rangs, de l'extrême-droite la plus caricaturale, la plus délirante, ne les dérange manifestement pas.
 
    On se souvient de la visite de Dieudonné sur un barrage: l'organisateur du barrage, et d'autres gilets jaunes, avaient complaisamment pris la pose pour faire quelques selfies avec l'homme qui a fait monter sur scène et applaudir Faurisson...
 
    Agrandissement : Illustration 2
 
                     
    Agrandissement : Illustration 3
 
                    Pas de problème, non plus, lorsqu'un responsable des gilets jaunes s'avère faire des "quenelles" sur un monument commémorant les persécutions antisémites:
Hervé Ryssen, autre figure du négationnisme et de l'antisémitisme, déjà condamné à plusieurs reprises, s'amusait comme un fou dans la manifestation parisienne de samedi dernier:
Manifestation lors de laquelle on remarquait, entre autres, cette pancarte:
 
    Et aujourd'hui, à nouveau:
 
    Agrandissement : Illustration 7
 
                    Rappelons que le mot-valise "démoncratie" est couramment utilisé à l'extrême-droite, notamment dans les milieux catholiques intégristes.
Pour ces gens, en effet, la décadence de la France a commencé en 1789.
 
    Contrairement à ce qu'on pourrait penser, ce livre existe vraiment.
Ce n'est pas une création du Gorafi...
Alors, on peut toujours railler les manifestations syndicales traditionnelles, leur côté routinier, leur manque de résultats...
Du moins n'y croise-t-on pas de pareils zèbres.
C'est déjà ça.
 
                 
             
            