1) A Besançon, le 17 novembre 2018:
2) A Montpellier, le 18 novembre: "jamais je n'avais ressenti une telle haine", déclare une jeune pigiste agressée par une bande de jaunes en furie:
Voir la vidéo dans ce lien:
Captures d'écran à partir de l'article mis en lien:
 
    Agrandissement : Illustration 3
 
                     
    Agrandissement : Illustration 4
 
                    3) A Toulouse et Béziers, le 24 novembre: de véritables scènes de lynchage.
 
    Agrandissement : Illustration 5
 
                    4) Dans les Yvelines, le 18 décembre: une journaliste de France 3 frappée à la tempe:
 
    Agrandissement : Illustration 6
 
                    De pareilles violences, verbales et physiques, exercées souvent en réunion, y compris contre des femmes, répétées, en différents lieux, à différentes dates, sont, à ma connaissance, inédites dans l'histoire récente des manifestations en France.
Elles caractérisent des dérives de type fasciste.
Quant au cri "Journalistes, collabos ! " que poussent le plus souvent les agresseurs, il est évidemment particulièrement indécent.
Comment comparer une journaliste qui fait son métier, en couvrant une manifestation, y compris si l'on est en désaccord avec ce qu'elle raconte, avec des gens qui, durant l'occupation de la France par les nazis, dénonçaient des Juifs et des résistants à la milice, à la police au service de l'occupant, ou directement à la Gestapo ?
Ces cris sont d'autant plus déplacés que la présence, désormais régulière et abondamment documentée, de négationnistes et d'antisémites avérés ne semble pas gêner outre mesure ces étranges "résistants", qui rappellent ceux qui tondaient les femmes à la Libération davantage que ceux qui combattaient dans les rangs des FTP-MOI.
 
                 
             
            