Une première plainte a été déposée, contre Henda Ayari, pour "dénonciation calomnieuse".
Cette plainte ne peut donner aucun résultat immédiat..

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En attendant, les avocats de Tariq Ramadan attaquent donc de deux autres manières:
1) ils ont déposé une dénonciation de "tentative d'abus de confiance" visant les appels aux dons de Mme Ayari pour son association sur sa page Facebook. Puisqu'ils s'appuient sur l'annonce de son dépôt de plainte, ces appels créent, selon eux, une confusion entre cette association et sa personne, a expliqué la source de l'AFP.
2) ils ont également déposé une plainte pour subornation de témoin.
Dans cette plainte, les avocats Yassine Bouzrou et Julie Granier réclament l'ouverture d'une enquête. Soupçonnant de potentielles collusions, ils demandent d'identifier avec quelles personnes a été en contact Henda Ayari.
Les passages en italiques sont extraits de cet article.
On voit ainsi ce qu'il faut de courage pour oser porter plainte contre Ramadan, payé par le Qatar, qui dispose de puissants réseaux.
Insultes, injures, menaces sur internet.
Par centaines, tous les jours.
Incluant des menaces de coups, de viols, de meurtre.
Incluant des menaces qui visent les enfants.
Multiplication des dépôts de plaintes visant les plaignantes, avant même que l'affaire ne soit jugée, avant même qu'un juge d'instruction ne soit nommé.
On comprend pourquoi il a fallu des années avant que deux femmes osent porter plainte.
Et on comprend que d'autres réfléchissent avant de franchir le pas.
Sans même parler de la honte sociale.
Porter plainte contre Ramadan, c'est reconnaître que, contrainte ou non, on a eu des relations sexuelles avec cet homme.
C'est accepter de raconter sans cesse , aux policiers, puis au juge d'instruction, puis à l'audience, des scènes traumatisantes, dont il sera évidemment difficile de démontrer l'exactitude, plusieurs années après.
Tout cela face à des avocats qui se montreront particulièrement combatifs.
Et à des personnages qui, dans les médias, continueront à affirmer que le pauvre Ramadan est victime d'une campagne islamophobe, d'un complot sioniste, en feignant d'ignorer que les plaignantes sont elles-mêmes musulmanes, et que Ramadan ne représente à aucun titre les musulmans.