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Billet de blog 10 novembre 2017

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Jeudi 30 novembre 2017 procès de Loïc de Jolie Môme à Paris

Le procès de Loïc, de la compagnie Jolie Môme, devrait se dérouler, enfin, jeudi 30 novembre, à Paris. Loic a fait l'objet d'une plainte, pour coups et blessures, déposée par un membre du MEDEF. C'est un exemple, parmi beaucoup d'autres, de la tentative de criminaliser les mouvements sociaux.Je reproduis dans ce billet les documents de la Compagnie Jolie Môme.

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Illustration 1

Le procès du MEDEF contre Loïc


Jeudi 30 novembre à 8h :
Un an et demi plus tard, le soutien s'est élargi et la détermination est tout aussi grande.
Pour résumer :

Loïc faisait bien partie de la centaine d'intermittents du spectacle et d’opposants à la LoiTravail-n°1 qui se sont invités au siège du MEDEF en juin 2016. Et ils avaient de bonnes raisons de le faire.

Loïc n'a jamais porté le moindre coup au cadre du Medef qui l'accuse mensongèrement et ce d'autant plus que personne n'a porté de "coup de poing" à ce monsieur malgré ses insultes et son coup de pied à Loïc.

Le Medef ment, le Medef frappe, le Medef se croit tout permis y compris de tenter d’instrumentaliser la police et la justice pour réprimer et intimider ses opposants politiques.

Mais surtout le Medef est le premier coupable des violences sociales qui s'exercent quotidiennement dans ce pays contre les chômeurs, les travailleurs… contre nous tous quoi !
 

L'actualité montre que des procès très politiques continuent de viser des militants suite au mouvement du printemps 2016, suite au soutien porté aux réfugiés ou à la tension croissante dans les quartiers populaires.
Toutes ces intimidations et répressions ne sont qu'une attaque contre quiconque ose lever la tête.
Mais tant qu'il y aura des injustices, il y aura du monde pour s'y opposer.

Alors nous manifesterons une solidarité sans faille avec tous ces camarades.

Pour la relaxe de Loïc accusé par le Medef,
contre les répressions politiques,
pour la
 séparation du Medef et de l'Etat :
RENDEZ-VOUS JEUDI 30 NOVEMBRE 2017 A 8H
devant le tribunal correctionnel de Paris, M° Cité.
Retrouvez le texte de l'appel à signer :
Droits sociaux, assurance chômage... le Medef nous les brise
 

http://www.cie-joliemome.org

CONTEXTE :

Avril 2016 : Syndicats de salariés et d’employeurs du spectacle sont parvenus à un accord sur l’assurance chômage pour les intermittents, artistes et techniciens. Seuls la confédération CFDT et le MEDEF refusent de ratifier son entrée en vigueur.
Une centaine d’intermittents et militants de Nuit Debout s’invitent au MEDEF, propositions en main, pour réclamer un régime d’indemnisation mieux adapté à leurs métiers et surtout plus juste pour tous.


ACCUSATION :

Les manifestants sont aussi déterminés que calmes. Mais le directeur de la sécurité du MEDEF « pète les plombs », il injurie les manifestants puis frappe Loïc d’un coup de pied aux testicules, s’enferme dans son bureau, appelle la police et porte plainte contre Loïc pour un coup de poing imaginaire…
Arrêté, Loïc passe de victime à suspect, puis coupable, au cours de ses 48 heures de garde à vue.

Loïc, membre de la Compagnie Jolie Môme, militant syndical, co-fondateur de Nuit Debout, est connu pour son sang froid, sa détermination et sa sérénité. Depuis des années il est mobilisé pour les droits des sans papiers, des élèves de Seine Saint Denis et bien sûr, des intermittents du spectacle.

Son inculpation a de toute évidence une signification politique. Que vise-t-elle ? :

  • à couvrir l’acte délictueux d’un cadre du MEDEF ?

  • à se venger d’une figure emblématique des luttes en cours ?

  • à intimider tout contestataire en reléguant un acte politique au rang de fait divers, réprimé comme tel ?

SOUTIEN :

A l’appel de la Compagnie Jolie Môme, de la CGT Spectacle, de la Coordination des Intermittents CIP-IDF, de l’UD-CGT-93, de la CNT Spectacle... ce procès mobilise de nombreuses organisations et personnalités du mouvement associatif, du spectacle, des organisations syndicales et politiques et les milliers d’individus qui ont signé l’appel « Le Medef nous les brise ».
Nombre d’entre eux seront présents devant le tribunal le 30 novembre dès 8h.
Frédéric Lordon, Denis Gravouil et Arlette Laguillier viendront témoigner à l’audience.
 

CRIMINALISATION DU MOUVEMENT SOCIAL :

Toute participation à un rassemblement devient prétexte à répression patronale, policière ou judiciaire. 2600 personnes qui ont osé dire non ont ainsi été poursuivies depuis le printemps 2016.


État d’urgence, nasses policières, perquisitions, assignations à résidence, discrimination syndicale, contrôle au faciès, contrôle aux frontières… ont en commun d’écraser toute forme de contradiction populaire et politique.

Illustration 5

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