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Capture d'écran de la victime des injures de Mélenchon, et des huées d'un public de mélenchonolâtres furieux.
Pour Mélenchon, l'émission "On n'est pas couchés" du 10 septembre 2016 fut l'occasion de nouvelles agressions contre les journalistes.
D'emblée, Mélenchon injurie la journaliste, qui a osé évoquer le Vénézuela:
" Avant de revenir sur une actualité que vous avez l'air d'aussi mal connaître que le reste..." (à 1h31, dans la vidéo complète)
Cette journaliste est ensuite huée par le public, acquis à la cause du Gourou.
(1h32 dans la vidéo complète).
Moment particulièrement insupportable.
On imagine le sort de de cette journaliste dans un pays où Mélenchon serait au pouvoir.
Lapidation immédiate, après avoir été contrainte de prononcer son autocritique en public.
Dans un Etat civilisé, l'émission aurait dû être immédiatement interrompue, le public de lyncheurs évacué, et l'insulteur sommé de présenter des excuses publiques et immédiates.
Tolérer un pareil comportement, au XXI ème siècle, cela dépassse l'entendement.
Quel est donc cet individu qui se permet d'insulter ainsi ceux qui l'invitent, parce qu'ils ont l'outrecuidance de poser des questions ?
Interrogé sur le financement des mesures qu'il propose, ce qui semble tout à fait normal, Mélenchon refuse, à plusieurs reprises, très longuement, de répondre, bien que la question soit posée plusieurs fois.
A 2h32, Mélenchon accuse la journaliste d'être "facile" : que faut-il comprendre ?
Il recommence ensuite à l'injurier:
"Ne vous déguisez pas en journaliste ", ose-t-il.
" Ce n'est pas vous qui fixez les cadres", ajoute-t-il.
Phrase terrible, abominable, attentatoire à la liberté de la presse, qui rappelle cet autre moment d'anthologie:
A 0'56:
La journaliste: " j'ai le droit aussi de vous poser des questions...
Le propagandiste de Poutine, couvrant la voix de cette journaliste: " non, vous n'avez pas le droit, parce que ce n'est pas vrai...
Selon Mélenchon, donc, comme selon Poutine, on peut s'en douter, un journaliste n'a pas le droit de poser de questions...
Admirable conception de la liberté de la presse !
Les boutures de dictateurs n'ont jamais aimé qu'on se permette de leur poser des questions.
L'émission commence par la lecture de quelques lignes de l'opuscule dans lequel Mélenchon s'autocélèbre.
Cela vaut son pesant de cacahuètes:
" J'ai connu des séances chaudes", écrit l'ami de Poutine, en parlant de lui-même, "où les gens s'agglutinaient dans les couloirs pour me voir et m'entendre".

Souhaitons vivement que ce mégalomane intolérant, sectaire et haineux n'accède jamais à de vrais responsabilités.