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Rappelons , une fois de plus, ce qu'est la sanglante tyrannie de Bachar El Assad.
Assad père avait fait de son pays un refuge pour les anciens nazis.
"Il sera donc mort impuni. L’ancien adjoint d’Adolf Eichmann, Aloïs Brunner, responsable de la mort de près de cent vingt-huit mille Juifs de France, d’Autriche et de Slovaquie ; le SS auquel la prise en main du camp de Drancy est associée, à partir de juin 1943 ; le probable conseiller des services de sécurité syriens, vient d’être donné pour mort (depuis quatre ans) par Efraïm Zuroff, président du bureau israélien du centre Simon-Wiesenthal, dans une interview au quotidien britannique Daily Express.
Aloïs Brunner, qui aurait eu cette année 102 ans, avait été vu pour la dernière fois à Damas, en 2003."

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Les méthodes de torture qu'employaient les nazis sont toujours utilisées aujourd'hui par le sanguinaire dictateur syrien.
La guerre en Syrie commença, rappelons-le, par des enfants enlevés et torturés pour avoir écrit quelques slogans moqueurs sur les murs:
"Les services de renseignement les raflent le lendemain. Aussitôt passés à tabac, ils ne tardent pas à avouer et à dénoncer leurs camarades. Sous la menace de représailles, certains parents préfèrent livrer leur enfant. En tout, une quinzaine de jeunes, entre 10 et 16 ans, sont jetés dans les cachots des moukhabarat (services secrets).
"Ils nous fouettaient les pieds avec des câbles électriques, raconte Mohamed. Certains de mes amis sont revenus d'interrogatoire avec les doigts en sang, après qu'on leur eut arraché les ongles. Ils voulaient à tout prix nous faire dire qu'il y avait quelqu'un derrière nous, que nous avions été manipulés par un agent étranger."
Le criminel contre l'humanité Bachar El Assad, soutenu par le tyran Poutine, est responsable de centaines de milliers de morts.
Des dizaines de milliers de Syriens sont morts sous la torture dans ses prisons:

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TORTURE
Depuis des décennies Amnesty International dénonce la pratique courante de la torture et d'autres formes de mauvais traitements en Syrie.
La torture et les autres formes de mauvais traitements sont pratiqués à l’échelle étatique, par la totalité des diverses forces de sécurité, qu'il s'agisse du Service de renseignement de l’armée de l’air, du Service de renseignement militaire, de la Sécurité politique, des Renseignements généraux (généralement appelés Sécurité d'État), de la Sécurité criminelle ou des forces armées.

Imaginez-vous les différentes méthodes de torture auxquelles les gens sont soumis. Il y en a plus de 20 : les passages à tabac, la suspension, les décharges électriques, le viol, la privation de nourriture et le refus de soin médicaux. A mon avis, plus de 50 000 détenus sont morts dans les antennes de la Sûreté ces quatre dernières années suite à des actes de torture et de mauvais traitements, et entre autres, aux conditions de détention inhumaines. »
Anwar Al Bunni, avocat syrien spécialisé sur le cas des prisonniers politiques.
Selon les nombreux témoignages recueillis par Amnesty international, les personnes sont presque toujours battues et autrement torturées et maltraitées au cours de l'arrestation, souvent pendant le transport qui s'ensuit en direction des centres de détention, puis systématiquement à leur arrivée dans ces centres et tout au long de leur détention. Parmi les victimes se trouvent des enfants de moins de 18 ans. Les groupes armés ont également recours à la torture.
La torture et les autres mauvais traitements semblent avoir pour but de punir, intimider, extorquer des «aveux», et peut-être d'adresser un avertissement à d’autres, en indiquant ce à quoi ils peuvent s’attendre en cas d'arrestation. Dans presque tous les cas, les prisonniers sont détenus au secret, souvent pour de longues durées, sans pouvoir recevoir de visites de leurs familles ou de leurs avocats, dans des conditions qui trop souvent équivalent à des disparitions forcées.
Source:
Sur les méthodes de torture utilisées à grande échelle par le régime syrien, des exemples ici:
http://www.slate.fr/story/58727/torture-regime-syrie-hrw
Dulab ou technique du pneu: le détenu passe ses jambes, sa tête et parfois ses bras dans un pneu de voiture («dulab» en arabe), devenant ainsi prisonnier de ses mouvements. Il est ensuite battu par ses géôliers avec des bâtons et des câbles.

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Shabeh: Technique consistant à attacher le prisonnier par les poignets et à le suspendre au plafond de manière à ce que ses doigts de pied ne touchent pas le sol. Il est ensuite battu et laissé sur place plusieurs heures voire plusieurs jours...

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D’autres pratiques incluant l’électrocution, le viol, l'exposition à la chaleur ou au froid, les menaces de mort ou de représailles sur la famille, l'arrachage d’ongles, les brûlures de la peau à l’acide ont aussi été employées.
Tout aussi dégradant, le non-respect des critères internationaux de détention des prisonniers est la règle, la surpopulation atteignant des niveaux à peine croyables, comme en témoigne ce schéma réalisé à partir d'un témoignage précis:

Un autre témoin s'est retrouvé dans une cellule de 10m2 avec environ 65 personnes. Il y est resté trois jours debout.