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Contre les vents mauvais de la xénophobie, des citoyens se mobilisent ! 2

Tandis que se répandent, dans les commentaires et les billets de Médiapart, désormais squattés par l'extrême droite, les propagandistes de la haine xénophobe, dans la vraie vie, des citoyens, révoltés par le sort des migrants qui fuient la guerre et la terreur, proposent leur aide. Deuxième exemple: Saint Etienne de Baïgorry, au Pays basque.

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http://www.lepoint.fr/societe/saint-etienne-de-baigorry-ce-village-basque-qui-regrette-ses-migrants-17-02-2016-2019042_23.php

Saint-Étienne-de-Baïgorry : ce village basque qui regrette ses migrants

Cette commune de 1 600 habitants a accueilli 49 réfugiés. Ils sont repartis en début de semaine après avoir passé une partie de l'hiver au chaud.

PAR NICOLAS GUÉGAN

Publié le 17/02/2016 à 13:08 | Le Point.fr

Clarika - Bien Mérité © Universal Music France

Un vide. C'est la sensation qu'éprouve Bernadette Mousques, adjointe au maire deSaint-Étienne-de-Baïgorry, après le départ des 49 migrants, hébergés une partie de l'hiver dans ce village au pied des montagnes basques. Ils étaient originaires de l'Érythrée, du Soudan, du Kurdistan irakien ou encore de l'Afghanistan. Ils sont repartis aussi paisiblement qu'ils étaient arrivés de la « jungle » de Calais. 

Ces hommes seuls, et jeunes pour la plupart, ont été accueillis au lendemain des attentats qui ont frappé Paris et Saint-Denis, le 13 novembre 2015. De quoi susciter l'inquiétude de quelques villageois craignant un hypothétique acte de terrorisme. Le séjour de ces réfugiés n'a été pourtant ponctué d'aucune violence. Ni d'un côté ni de l'autre. « Tout s'est très bien passé », résume Jean-Michel Coscarat, le maire de cette commune de 1 600 habitants, contacté par Le Point.fr.

190 Bosniaques

Ce n'est pas la première fois que Saint-Étienne-de-Baïgorry répond à la détresse humaine. Au début des années 1990, alors que la guerre des Balkans fait rage, le village accueille 190 Bosniaques. Lorsqu'il a fallu que Saint-Étienne-de-Baïgorry ouvre une nouvelle fois ses portes, le débat n'a soulevé aucune opposition. « Pas un seul élu n'a voté contre leur arrivée », témoigne Bernadette Mousques. De quoi agréablement surprendre dans une France trop souvent tiraillée entre solidarité et repli identitaire.

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