On aurait pu attendre, sur un pareil sujet, et compte tenu de la personnalité de ce préfet de police, que les élus communistes ne se joignent pas à la foule enthousiaste des élus qui acclamaient Christophe Girard...
Perdu.
Voici le communiqué publié, au sujet de cette affaire, par les élus prétendument communistes de Paris:
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Ces élus reprennent donc, très exactement, l'argumentaire déroulé par la droite pour défendre la nomination de Darmanin.
Ils feignent de ne pas comprendre , ce qui est un comble pour des élus, qu'il ne s'agit pas, dans cette affaire, de tribunaux, mais bien de politique.
Christophe Girard ne sera pas condamné, ni emprisonné.
La question n'est pas de le juger.
La question consiste à savoir s'il est acceptable, en 2020, qu'un adjoint au maire de Paris soit un homme qui, en toute connaissance de cause, a payé les notes d'hôtel d'un pédophile multirécidiviste, qui se vantait partout de ses exploits, et qui a dédié, pour le remercier de son appui financier, l'un de ses livres à Christophe Girard.
Le livre, précisément, dans lequel Matzneff raconte , à sa manière bien entendu, sa relation avec Vanessa Springora.
On aurait pu attendre, de la part des élus communistes, toujours censés représenter les travailleurs, un peu plus de retenue, un soutien un peu moins appuyé à l'ancien secrétaire général d'Yves Saint-Laurent, improbable allié du prolétariat...
Qu'est-ce qui peut bien se passer dans la tête d'un élu communiste qui se lève pour applaudir, avec le préfet de police, l'un des représentants les plus caricaturaux de la grande bourgeoisie parisienne ?
A la fin de cette année, le parti communiste aura cent ans.
Triste anniversaire...
Sur les faits, voir mon précédent billet:
Lu sur twitter:
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