Plus que le passage d'une année à l'autre et arrivé au mi-temps de mon existence, je veux partager avec vous quelques réflexions sur le quart de siècle, qui nous sépare du passage au millénaire, que nous venons de traverser.
En une génération, nous avons vécu une formidale accélération des choses avec la prévalence du numérique sur nos vies, dont les développements de l'intelligence artificielle constituent le dernier avatar, et une évolution des mœurs liée avant tout à la hausse globale de l'espérance de vie qui entraîne une crise globale du mode de production dans un mode devenu multipolaire où la démocratie n'est plus nécessairement l'horizon assurée des peuples.
Si on voulait trouver un tel moment de bascule, je prendrais pour exemple les conversations avec ma grand-mère, née au debut du siècle dernier, avec la généralisation de la fée électricité et les conséquences de la première guerre mondiale.
On peut dire, pour reprendre Marx, que tout ce qui avait solidité et permanence s'en va en fumée, tout ce qui était sacré est profané et que les hommes sont forcés enfin d'envisager leurs conditions d'existence et leurs rapports réciproques avec des yeux désabusés.
A titre plus personnel, je crois apercevoir la queue de comète des contrariétés de ces dernières année, qui ont bien failli m'emporter, que certain-es ont pris un plaisir malsaint et non-avoué à m'imposer et pouvoir ainsi achever de travailler d'arrache-pied en vue de pouvoir prêter serment cette année.
Que cette nouvelle année vous soit vous aussi fructueuse.
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