Sur Paris, c'est une manifestation avec près de 300 participant-es, dont Danielle Simonnet, Ian Brossat, David Belliard et Sophie Binet, qui est partie, sous un soleil d'hiver, de Stalingrad pour rejoindre la Gare de l'Est (saluons l'engagement de la communauté bengali dans la réussite de celle-ci).
Un rapport de force national sans précédent est installé qu'Uber mais aussi Deliveroo et Stuart ne peuvent ignorer alors que la prochaine réunion de l'ARPE est prévue ce mardi et que le front syndical gagnerait à s'élargir avec le CLAP, la CNT-SO, le CNT-SO et FO. Les livreurs sans-papiers, les plus précaires d'entre eux, ont eux tout intérêt à venir renforcer la lutte, y compris pour leur régularisation alors que la loi immigration, discutée à l'Assemblée Nationale à partir du 11 décembre prochain, peut modifier positivement leur situation.
Ce jour s'est donc tenu, après cette grève historique de ce week-end, la première réunion de négociation entre le syndicat patronal, l'API, et ceux des livreurs. Les plateformes se sont contentées d'écouter poliment leurs revendications en matière de rémunération et repoussent leur discussion au 10 janvier prochain (même la proposition de geler pour les fêtes les doubles et triples commandes n'a pas été saisie). Cet attentisme est une offense à la mobilisation de milliers de livreurs et appelle à une réponse encore plus forte et large : pour nous, il ne serait y avoir de trêve des confiseurs !