découvert il y a trente ans déjà au moment du lancement de sa carrière, d'abord à la radio puis en concert place du Palais Royal, au milieu des Colonnes de Buren, où le breton, qui s'entête à creuser son sillon artistique depuis cette date, balançait y compris des coups de boule à son micro.
Balayant tout son répertoire, nous avons eu droit à une première partie autour de ballades, une seconde plus rock puis un long rappel qui marie les deux pour se terminer par une version d'anthologie de "Brest", qui conjugue parfaitement ces deux styles.
Le tout est servi par un combo de deux guitaristes, qui se taillent tous deux leur part de solos, et d'un claviériste, qui assure non seulement la ligne de basse tel Ray Manzarek mais aussi la boite à rythmes.
Le corps est toujours aussi sec, la voix, déjà grave, l'est davantage sans être pour autant caverneuse mais la ligne reste la même : Léo Ferré a chanté la mélancolie, Christophe Miossec, l'âge aidant, lui la vit sur scène.
Après tout, comme l'a dit Schopenhauer, Les quarante premières années de la vie nous donnent le texte ; les trente suivantes en fournissent le commentaire.
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