Beaucoup de celles et ceux qui s'arrêtaient, surtout parmi les plus anciens, avaient cette même interrogation : où sont les syndicats ? Séparer la lutte économique de celle politique alors que la course contre la montre avec le RN a repris et que l'intersyndicale, issue de la mobilisation des retraites de l'an dernier, n'existe plus (il suffit de lire le communiqué de la CFDT suite à la nomination de Barnier pour s'en convaincre), c'est se condamner à l'impuissance et donner une image corporatiste du mouvement syndical, en particulier auprès des jeunes, très nombreux ce samedi.
Au niveau national, les 140 manifestations ont compté entre 110.000 et 300.000 participant-es avec une seule certitude, plus de monde que prévue suite à la nomination du Premier Ministre jeudi dernier.
Mieux, si la CGT, la FSU et Solidaires, après avoir installé leur 1er octobre, avaient appelé ne serait-ce que la veille en réponse et y compris sur leurs propres revendications, ce nombre aurait encore augmenté, contribué à un donner un signale encore plus fort et, en retour, elle se serait attirée la sympathie de nombreux manifestant-es pour sa propre démonstration.

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