Qu’elles soient constitutives du Front social comme la CGT Goodyear, SUD Poste 92 ou Commerce, signataires de l’appel tels les grévistes du Park Hyatt ou la psychiatrie parisienne ou bien venues y participer comme la CGT Ford, représenté par Philippe Poutou, ou l’Intergares, un consensus s’est vite dégagé entre la quarantaine de structures présentes sur l’analyse de la mobilisation du 17 novembre : au-delà de la récupération par l’extrême-droite de cette initiative, elle traduit la perte de repères engendrée par la dislocation du mouvement ouvrier et l’absence d’initiative depuis la petite réussite de la journée interprofessionnelle du 9 octobre dernier.
Le 15 décembre, montrons notre détermination
C’est aussi la satisfaction qui prédominait d’avoir réussi à faire en petit ce qui devrait être organisé en grand par les confédérations. Pour le pouvoir d’achat, les conditions de travail, dont la détérioration a encore poussé au suicide une postière en Dordogne, et contre les licenciements, qu’ils soient individuels comme au Monoprix d’Asnières ou collectifs comme à Ford dont la direction veut boucler le PSE le 18 décembre prochain, il est nécessaire de réagir rapidement tous ensemble !
Aussi, il est proposé de manifester le samedi 15 décembre entre l’Elysée et le siège du MEDEF, là où Macron, en parfait fondé du pouvoir du Capital, prend ses ordres. Des haltes seront marquées devant des entreprises où se mènent les bagarres emblématiques du moment comme la Poste, McDo ou l’hôpital. Pour rejoindre la préparation de la manifestation et contribuer à sa réussite, il suffit pour les syndicats, associations, partis et fronts de lutte intéressés d’envoyer un mail à notrecamp@gmail.com.