Elle a compté 1.500 manifestant-es, dont Sophie Binet, la Secrétaire Générale, entre Opéra et Hôtel-de-Ville arborant des flambeaux en clin d'œil au parcours de la flamme olympique (à noter la participation d'une délégation de la Fédération SUD Commerce, bien accueillie).
Concrètement, les salarié-es du commerce parisien mais aussi de banlieue, en particulier dans le 92 et le 93 où des épreuves sont prévues, vont être sursollicités cet été. C'est déjà le cas avec le refus des congés traditionnellement pris à cette période faute d'embauches en conséquence. Ça le sera davantage alors que le Préfet de Paris veut autoriser l'ouverture dominicale des commerces dans quinze des vingt arrondissements, en particulier dans l'alimentaire, l'habillement, la librairie et le sport.
En effet, là où les JO auront lieu du 26 juillet au 11 août prochain, il veut l'autoriser du 15 juin au 30 septembre : c'est largement disproportionné... ce qui ne manquera pas d'être soulevé devant le juge administratif si c'est le cas !
Il faut aussi que les salaires soient à la fête alors la revendication unifiante suivante s'impose : comme c'est le cas pour de nombreux fonctionnaires, il faut une prime JO pour chaque salarié-e du commerce qui travaillera pendant cette période et ce à hauteur de 1.000 euros. C'est ce que des équipes syndicales de plusieurs entreprises sont prêtes à arracher, y compris par la grève.
Mieux, là où où Macron et le gouvernement temporisent pour mieux attaquer nos droits une fois les fastes terminés, se mobiliser avant, pendant et après les JO, c'est le meilleur moyen de les en dissuader. Alors plus vite, plus haut, plus fort pour les revendications et vive le marathon des luttes !