Un reflux ? Non, un faux plat. Avec 175.000 manifestant-es, dont 14.500 à Paris, selon les autorités la semaine la plus creuse de l'année, les zélateurs du pass crient à la victoire.
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La participation aux mobilisations anti-pass va néanmoins rester sur un plateau haut d'ici les samedis 4 et 11 septembre, qui se veulent exceptionnels (pour mémoire, on a compté au moins 110.000 le 17 juillet dernier, premier samedi de manifestations). Les raisons : le filtrage grandissant des centres commerciaux l'inquiétude liée à la vaccination des enfants à l'approche de la rentrée scolaire et les premières suspensions de salarié-es faute de pass au 30 août prochain. A gauche, c'est toujours la division qui prévaut : d'un côté, le pass est exigé à l'université d'été des mouvements sociaux ou à celle du NPA là où le Conseil constitutionnel exclut l'activité politique et syndicale et, de l'autre, l'extrême droite est mis en dehors des cortèges dans plusieurs villes. Alors que l'extension de la couverture vaccinale marque le pas et que la demande de tests, gratuits jusqu'au 15 octobre, explose, la corréler au pass qui n'a de sanitaire que le nom, voilà le résultat de contraindre plutôt que convaincre.
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